Au-delà d’une maladie psychiatrique…

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Marine Wanlin (1), Jean-Louis Mariage (2), Pierre-Arnaud Rogghe (3), Marie-Odile Bleuzé (4), Stéphane Dechambre (5), Laurent Truffaut (6) Publié dans la revue de : Décembre 2024 Rubrique(s) : Urgences

Résumé de l'article :

Dans les pays développés, la tuberculose méningée est une entité rare et de diagnostic difficile. Nous rapportons le cas d’une tuberculose méningée sévère avec une présentation psychiatrique au diagnostic retardé et difficile malgré les outils diagnostics modernes de biologie moléculaire. Le diagnostic se base sur une suspicion clinique qui doit être précoce, l’analyse du liquide céphalorachidien (lymphocytose hypoglycorachique) ainsi que sur l’imagerie (la résonance magnétique de préférence). Le diagnostic de certitude est posé par le résultat de la culture, mais la réponse est malheureusement tardive. L’examen direct et les techniques d’amplification d’acides nucléiques (PCR) sont souvent pris en défaut dans les sites extra respiratoires. L’intradermoréaction et le test IGRA peuvent être négatifs en cas de tuberculose active et/ou sévère. Le traitement consiste en une quadrithérapie standard en termes de molécule et de posologie, associée à une corticothérapie systématique quel que soit le degré de sévérité. Le pronostic reste très sévère de nos jours, avec de nombreuses séquelles neurologiques chez les survivants.

Que savons-nous à ce propos ?

La tuberculose méningée est un diagnostic rare et difficile. C’est une urgence thérapeutique avec une morbi-mortalité qui reste très élevée.

Que nous apporte cet article ?

A la lumière d’un cas clinique, nous apportons une révision des connaissances actuelles en matière de diagnostic et de traitement.

Mots-clés

Méningite tuberculeuse, liquide céphalo-rachidien, tuberculose extrapulmonaire, mycobacterie

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