L’accident vasculaire cérébral ischémique en phase aigüe, revue des directives pratiques actuelles
PrécédentRésumé de l'article :
L’accident vasculaire cérébral ischémique (AVCi) reste la première cause de handicap acquis, la deuxième cause de démence et la troisième cause de mortalité. Depuis l’utilisation de la thrombolyse intraveineuse (TIV) et des traitements endovasculaires (TEV), on enregistre une nette amélioration du pronostic fonctionnel des patients. Ces traitements sont d’autant plus efficaces qu’ils sont administrés rapidement. Néanmoins, l’évaluation radiologique de la perfusion cérébrale a permis d’étendre le délai maximal pour une TIV à 9h et celui d’un TEV jusqu’à 24h. Parallèlement, les indications de la TIV ont été élargies et les contre-indications réduites. Plus de patients peuvent ainsi voir leur pronostic amélioré.
Que savons-nous à ce propos ?
L’AVCi est une pathologie qui touche plus de 50 Belges par jour et qui entraine souvent un état de dépendance, parfois important, chez les patients atteints. Les traitements aigus mis en place visent à diminuer cet état de dépendance à moyen et long terme, essentiellement grâce à la reperfusion du vaisseau occlus. Le tissu cérébral résiste très mal au manque d’oxygène (hypoxie) et la prise en charge thérapeutique doit être la plus rapide possible.
Que nous apporte cet article ?
Cet article décrit l’extension des possibilités thérapeutiques (mise en place du TEV et élargissement des indications de la TIV basés sur l’identification de la pénombre cérébrale par l’imagerie de perfusion) et les protocoles de prévention des récidives de l’AVCi. Médecins généralistes et urgentistes sont particulièrement concernés par ces avancées qui permettent de limiter le handicap chez un plus grand nombre de leurs patients victimes d’AVCi.
Mots-clés
Accident vasculaire cérébral ischémique, thrombolyse, imagerie de perfusion, traitements
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