L’Helicobacter pylori : quels moyens diagnostiques proposer, quand réaliser une culture et quel traitement prescrire ?

Précédent
Rodrigo Garcés Duran Publié dans la revue de : Janvier 2025 Rubrique(s) : Hépato-gastroentérologie

Résumé de l'article :

L’Helicobacter pylori est une bactérie Gram négative responsable de gastrites chroniques, d’ulcères gastro-duodénaux et d’adénocarcinomes gastriques, reconnue comme agent carcinogène de classe I par l’OMS. La prévalence mondiale varie considérablement, affectant environ 50% de la population. En Belgique, cette infection est particulièrement fréquente parmi les populations migrantes. Les résistances croissantes aux antibiotiques, notamment à la clarithromycine (21%) et à la lévofloxacine (24%), compliquent les schémas thérapeutiques.

Les thérapies de première ligne incluent des régimes quadruples avec ou sans bismuth, personnalisés si possible selon les résultats des tests de sensibilité antimicrobienne (AST). Une prise en charge spécifique est recommandée pour les cas réfractaires, les enfants et les patients VIH. L’ésoméprazole 2 x 40 mg et le rabéprazole 2 x 20 mg sont plus puissants que les autres inhibiteurs à la bombe à protons (IPP).

Le diagnostic repose sur des tests non invasifs (respiratoire à l’urée, antigène fécal) et invasifs (biopsies pour histologie et AST). Le diagnostic endoscopique repose sur la disposition régulière des veinules collectrices gastriques (RAC), déterminant la réalisation de biopsies complémentaires pour AST. La confirmation d’éradication est essentielle, particulièrement via test respiratoire, après un intervalle de quatre semaines sans antibiotiques et deux semaines sans IPP.

Mots-clés

Helicobacter pylori, bactérie gram négative, agent carcinogène, gastrite, ulcère, adénocarcinome

Déja membre ?

Demander un nouveau mot de passe

Pas encore membre ?

Cliquez ici pour débuter la procédure