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Néonatologie

Néonatologie

Syndrome néphrotique congénital de type finlandais en période...
Florence Fares (1), Nancy Laval (1), Jana Assy (2), André Mulder (3) Octobre 2024

Le syndrome néphrotique congénital (SNC) est une entité rare et sévère se déclarant in utero ou au cours des trois premiers mois de vie pour laquelle un diagnostic anténatal est possible. Nous rapportons une observation de syndrome néphrotique congénital de type Finlandais (SNCF), forme la plus fréquente du syndrome, chez un nouveau-né libanais hospitalisé pour œdèmes généralisés. Le diagnostic est confirmé par la présence de deux mutations hétérozygotes composites du gène NPHS1. Malgré un traitement conservateur optimal, l’évolution est marquée par de nombreuses complications secondaires à la déperdition protéique massive. Ce cas illustre bien la complexité de la prise en charge des formes sévères de SNC, en particulier en période néonatale. Nous y discutons des aspects diagnostiques, évolutifs et thérapeutiques et de l’intérêt de l’étude génétique.

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Néonatologie

Infarctus myocardique néonatal : une entité rare et complexe
Nancy Laval (1,2), David Bienjonetti-Boudreau (3), Joaquim Miro (3), Sophie Tremblay (1), Christophe Vô (3,4) Mai 2023

Bien que l’infarctus du myocarde soit une cause majeure de mortalité dans le monde, cette pathologie est peu fréquente en pédiatrie et principalement en période néonatale. Les cas décrits dans la littérature sont peu nombreux. Alors qu’il existe de multiples recommandations en cardiologie adulte, il n’existe pas de réel consensus mondial sur la prise en charge chez le jeune enfant bien que certaines étiologies soient bien établies. Cet article rapporte un cas de réanimation néonatale complexe chez un nouveau-né avec un diagnostic confirmé d’infarctus du myocarde au premier jour de vie. Ce rapport de cas permettra de faire une revue récente de la littérature à ce sujet et établir une prise en charge optimisée.

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Néonatologie

COVID-19 : synthèse de la situation actuelle en néonatologie
Julien Toulmonde, Olivier Danhaive, Nancy Laval, Fiammetta Piersigilli Mai 2020

Le début de cette année 2020 a été marqué par la propagation du SARS-CoV-2, un nouveau virus de la famille des bêta-coronavirus, au départ de la province de Hubei en Chine. Ce virus est responsable d’une pandémie mondiale de pneumonie et de syndrome de détresse respiratoire aigüe. Bien que l’infection (appelée COVID-19) semble être moins sévère dans la population pédiatrique, les nouveau-nés ont tendance à être plus fréquemment touchés que les autres enfants. Plusieurs cas d’infections néonatales au SARS-CoV-2 ont été rapportés à ce jour, dont un chez un prématuré extrême. Néanmoins, le tableau clinique parait moins sévère et la mortalité néonatale liée au COVID 19 n’a pas été rapportée à ce jour. Le mode de transmission par lequel une mère infecte son bébé n’est pas encore clairement identifié, la transmission verticale n’a pas été démontrée jusqu’à présent. L’allaitement maternel n’est pas contre-indiqué dans la plupart des pays. Le but de cet article est de faire le point sur la situation actuelle en pédiatrie, et particulièrement en néonatologie.

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Néonatologie

CONSÉQUENCES, À L’ADOLESCENCE, DE LA GRANDE PRÉMATURITÉ SUR LE...
Ch. Debauche, I. Kahn Avril 2015

I. Kahn, Ch. Debauche (1)

MOTS-CLÉS : Prématurité, prématurés, bien-être, conséquences, adolescence, qualité de vie, confiance en soi, sociabilité.

 

Objectifs

Ces dernières années, de plus en plus d’études se sont penchées sur le devenir psychologique des anciens grands prématurés (<33 semaines de gestation) et ont démontré qu’il existe un risque accru de développer des troubles de l’anxiété, des dépressions, des difficultés dans l’acceptation de soi ainsi qu’un risque d’être plus introverti. Le but de cet article est de comparer, grâce aux résultats de l’étude que nous avons initiée aux Cliniques universitaires Saint-Luc, des anciens grands prématurés à des enfants contrôles nés à terme du point de vue de leur bien-être afin de relever d’éventuelles différences entre les deux échantillons. Par ce biais, nous désirons appuyer les différents résultats déjà obtenus dans la littérature pour ainsi tenter de mettre en exergue une tendance commune.

Matériels et méthodes
Nous avons recensé au hasard cinquante enfants nés avant 33 semaines de gestation dans les années 1996 à 1998 aux Cliniques universitaires Saint-Luc, Woluwe-Saint-Lambert, Bruxelles. Vingttrois sur cinquante ont effectivement participé à l’étude et seize enfants contrôles nés à terme y ont été enrôlés. Des questionnaires homologués ont été utilisés afin d’évaluer les différents paramètres étudiés : R-CMAS (The revised childrens manifest of anxiety) pour l’anxiété ; MDI-C (The multiscore depression inventory for children) pour la dépression.; l’inventaire de Coopersmith pour l’estime de soi ; CPI-R (California psychological inventory, revised) pour la sociabilité ; QOLscale (Quality of life scale) pour la qualité de vie.
 

Résultats

Nous n’obtenons pas de résultats statistiquement significatifs lorsque l’on compare les anciens grands prématurés aux contrôles dans les scores d’anxiété, dépression, estime de soi et sociabilité. Néanmoins des résultats significatifs sont objectivés lorsque l’on considère les enfants nés à moins de 29 semaines de gestation. De plus, nous notons que l’anxiété est encore plus importante chez les anciens prématurés (<33 semaines) s’ils sont originaires d’une famille appartenant à une classe socio-économique plus basse. Aucune différence n’est cependant relevée en ce qui concerne la qualité de vie globale des sujets. Seule une différence du point de vue de la qualité de vie par rapport à leur santé se dessine significativement.

Conclusions
Les extrêmes prématurés (<29 semaines de gestation) présentent plus de troubles de l’anxiété et de dépression. Ils ont tendance à avoir une moins bonne estime d’eux-mêmes et ont des personnalités plus introverties que l’échantillion contrôle. Cependant, ils ne semblent pas avoir une moins bonne qualité de vie que leur pairs nés à terme.
 

Consequences of very preterm birth on well-being in adolescence (self-confidence, sociability, and quality of life)

Objectives
In the past few years, numerous studies having investigated the psychological development of very preterm babies (less than 33 weeks of pregnancy) have concluded that these babies exhibit a higher risk of developing anxiety disorders, depression, self-esteem issues, and introversion than their term-born counterparts. Our research sought to compare the well-being of very preterm babies to that of a control group comprising term-born subjects in an effort to confirm the results of the published studies.

Materials and Methods
Fifty preterm babies, born before 33 weeks of gestation between 1996 and 1998 at the Saint Luc University Hospital, Brussels, were randomly recruited. Of these, 23 have effectively participated in the study, and 16 term-born babies represented the control group. Standard questionnaires were used in order to evaluate the impact of prematurity on the parameters used in our study: R-CMAS (revised children’s manifest of anxiety) for anxiety; MDI-C (multiscore depression inventory for children) for depression; Coopersmith inventory for self-esteem; CPI-R (California psychological inventory, revised) for sociability; QOL-scale (Quality of life scale) for life quality.

Results
While analyzing the scores for anxiety, depression, self-esteem issues, and sociability, we did not find a statistically significant difference between the group of very preterm babies and the control group. However, significant differences were found in our subgroup analysis for the children born prior to 29 weeks gestation. Furthermore, we noted that the anxiety level in preterm subjects from lower-class families was higher. However, there was no between-group difference in terms of global quality of life, whereas the quality of life of preterm born children was clearly influenced by health-related issues.

Conclusions
Very preterm-born children (less than 29 weeks gestation) are more likely to suffer from depression and anxiety, tend to have self–esteem issues, and are generally more introverted than their full-term counterparts, although there does not appear to be a difference in global quality of life between the two groups, as illustrated by our study.

KEY WORDS : Prematurity, premature, well-being, adolescence, quality of life, self-confidence, sociability.
 

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