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Observations cliniques

Diagnostic et prise en charge d’un cas de neurocysticercose en...
Mike Salavracos Avril 2019

La cysticercose cérébrale ou neurocysticercose, est une infection du système nerveux central, causée par les larves d’un ver plat : le Taenia solium Elle peut être responsable de nombreux tableaux cliniques différents, rendant parfois le diagnostic compliqué. L’intérêt du cas clinique décrit dans cet article réside dans la rareté du diagnostic, le mode de présentation aspécifique et le fait que le patient n’ait pas voyagé dans une région endémique de cysticercose récemment.

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Observations cliniques

Pneumopathies à Legionella Pneumophila
Quentin Simon Avril 2019

Un syndrome grippal accompagné de toux peut être à l’origine de plusieurs diagnostics différentiels. Le but de cet article est de démontrer l’importance d’un examen clinique complet et la nécessité de rechercher les étiologies sous-jacentes devant une évolution inhabituelle d’une symptomatologie prolongée dans un syndrome grippal.

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Observations cliniques

Maladie de Still de l’adulte : cause rare de fièvre prolongée
Omar El-Mourad1, Fabien Roodhans1,2, Valérie Huyge3 Avril 2019

La maladie de Still de l’adulte est une cause rare de fièvre prolongée d’étiologie indéterminée. Sa symptomatologie clinique et ses manifestations biologiques sont polymorphes et peu spécifiques. Nous soulignerons l’intérêt du dosage de la ferritinémie couplée à la ferritine glycosylée. Le diagnostic de maladie de Still repose sur les critères de Yamaguchi : 3 critères majeurs présents (fièvre élevée depuis plus d’une semaine, hyperleucocytose neutrophile majeure, arthralgies diffuses) et 3 critères mineurs (augmentation des enzymes hépatiques sans évidence médicamenteuse ou toxique, adénopathies identifiées au Pet-scan et négativité des anticorps antinucléaires et des facteurs rhumatoïdes). La physiopathologie reste mal connue et le traitement s’appuie encore principalement sur les glucocorticoïdes par voie systémique. Nous discutons enfin l’intérêt des biothérapies, en particulier des antagonistes spécifiques du recepteur de l’IL-6.

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Observations cliniques

Artérite giganto-cellulaire : discussion clinique,...
Omar El-Mourad (1), Fabien Roodhans (1,2), Valérie Huyge (3), Bruno Guetcho( 4) Avril 2019

La maladie de Horton ou artérite giganto-cellulaire est une artérite qui affecte essentiellement les vaisseaux de grands calibres. Elle touche ainsi les territoires dépendants des branches de la carotide externe mais peut aussi atteindre l’oeil, le système nerveux central, le tube digestif, le système respiratoire, le système artériel des membres inférieurs, le coeur. Le diagnostic de confirmation s’appuie toujours sur la biopsie de l’artère temporale qui n’est cependant pas positive dans tous les cas. Le Pet-Scan prend une place de plus en plus importante dans l’arbre diagnostic en montrant une hyperfixation métabolique des grands et des moyens vaisseaux. Le traitement repose toujours sur les glucocorticoïdes par voie systémique. Toutefois, nous signalons la place progressivement croissante de biothérapies dont principalement les antagonistes spécifiques du récepteur de l’IL-6.

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Observations cliniques

Appendicite néonatale perforée : prise en charge conservatrice
Geoffrey Jacqmin (1), Jean-Philippe Stalens (2), Jean-Luc Dutrieux (3), Philippe Malvaux (4) Avril 2019

L’appendicite aigüe est une maladie très rare dans la période néonatale. Le diagnostic peut être retardé à cause du manque de spécificité des symptômes cliniques, ainsi que sa faible incidence dans cette tranche d’âge, augmentant donc le taux de péritonite et par conséquent, sa mortalité. Bien que l’appendicite néonatale puisse se produire comme un événement isolé, dans certains cas il peut être la complication d’une pathologie sous-jacente. Le traitement chirurgical reste le « gold standard » dans la prise en charge de cette pathologie. Cependant, la prise en charge conservatrice peut être considérée chez des patients ayant été sélectionnés.

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Observations cliniques

Intoxication au méthanol
Mouhamadou Habib Diagne, Evariste Keyanina Nyumbandogo (1), Pol Vincent (2), Xavier Muschart (3) Avril 2019

Nous vous présentons un cas clinique d’intoxication au méthanol pris en charge à temps aux urgences. Nous discuterons ensuite de la physiopathologie, de la présentation clinique, de la méthode diagnostique et des options thérapeutiques disponibles à ce jour.

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Observations cliniques

Bloc auriculo-ventriculaire complet de cause exceptionnelle
Justine Vereeke, Christophe Scavée (1) Avril 2019

L’apparition de troubles de conduction auriculo-ventriculaire nécessite des examens complémentaires afin de préciser l’étiologie. Le diagnostic différentiel comprend des pathologies infectieuses, infiltratives et néoplasiques. Parmi celles-ci, le lymphome cardiaque primitif est une entité rare dont le diagnostic est souvent tardif. Avec un traitement adéquat, une réponse tumorale complète avec résolution des troubles de conduction peut être obtenue.

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Observations cliniques

Un syndrome de Nicolau post-injection de glucocorticoïdes
Stéphanie Bouvy, Sophie Fossoul (1) Avril 2019

Cet article a pour objectif de présenter une complication iatrogénique rare survenant dans le décours d’une injection médicamenteuse relativement courante en médecine. Il rapporte un « syndrome de Nicolau » post-injection de glucocorticoïdes, syndrome se manifestant par une dermite livédoïde douloureuse et pouvant entraîner de sérieuses complications. Cet article veut avant tout souligner l’importance de la prévention de ce syndrome, basée sur les recommandations techniques relatives aux injections et sur les indications correctes d’utilisation des glucocorticoïdes. Il rappelle également la nécessité de poser le diagnostic à temps pour traiter ce syndrome le plus adéquatement possible.

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Médecine Physique et Réadaptation

L’appareillage de l’amputé du membre supérieur
Avril 2019

Plus que pour toute autre amputation, l’appareillage du membre supérieur nécessite la mise en place d’un projet. Établi entre l’équipe pluridisciplinaire et le patient, ce projet doit répondre aux souhaits esthétiques et fonctionnels de ce dernier.

L’appareillage du membre inférieur, même s’il présente d’autres difficultés, vise essentiellement à recouvrer la marche. La fonction du membre supérieur est plus complexe. Il nous incombe alors de redoubler d’attention pour éviter l’abandon précoce de la prothèse.

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Médecine Physique et Réadaptation

L’appareillage de l’amputé du membre supérieur
Julie Jacques (1), Ellen Verbraeken (2), Jean-Marie Vanmarsenille (1) Avril 2019

Plus que pour toute autre amputation, l’appareillage du membre supérieur nécessite la mise en place d’un projet. Établi entre l’équipe pluridisciplinaire et le patient, ce projet doit répondre aux souhaits esthétiques et fonctionnels de ce dernier. L’appareillage du membre inférieur, même s’il présente d’autres difficultés, vise essentiellement à recouvrer la marche. La fonction du membre supérieur est plus complexe. Il nous incombe alors de redoubler d’attention pour éviter l’abandon précoce de la prothèse.

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Diabétologie

Diabete de type 1 : une maladie auto-immune, vraiment ?
Caroline Daems, Juliette Vanderroost, Philippe A. Lysy Avril 2019

Le diabète de type 1 (DT1) est une maladie caractérisée par un déficit de sécrétion d’insuline, induisant des hyperglycémies chroniques, et consécutif à la destruction auto-immune des cellules β pancréatiques productrices d’insuline. Cette destruction est principalement médiée par les lymphocytes T helper CD4+ et les lymphocytes T cytotoxiques CD8+ qui induisent la mort cellulaire, ou apoptose, des cellules β. Depuis peu, certains chercheurs remettent en cause l’aspect purement auto-immun de la maladie. En effet, l’insulite n’est pas systématique dans les prélèvements pancréatiques analysés, et les thérapies immunitaires visant la suppression de l’auto-immunité et la restauration de la tolérance immunitaire n’ont pas le succès escompté. Il devient par ailleurs incontestable que l’inflammation joue un rôle essentiel dans l’apparition et le développement du DT1. Effectivement, les cytokines pro-inflammatoires IL-1β, IFN-γ, et TNF-α jouent un rôle prépondérant dans le DT1 en activant des cascades inflammatoires et le stress du réticulum endoplasmique au sein des cellules β, ce qui mène finalement à l’apoptose cellulaire. Il est important de garder à l’esprit que la véritable cause de la maladie, auto-immunité ou inflammation, reste encore à ce jour inconnue. Dans cette revue, nous révisons les différents aspects de la physiopathologie du DT1, qu’ils soient auto-immuns ou inflammatoires.

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Session de Diabétologie

Évolution de l’équilibre glycémique et de la qualité de vie du...
Stéphanie Rouhard, Vanessa Preumont Mars 2019

Nous avons évalué à moyen terme, dans une population de diabétiques de type 1 suivie aux Cliniques universitaires Saint-Luc, l’impact de l’instauration du FreeStyle Libre (FSL) sur l’équilibre glycémique, le nombre d’hypoglycémies et la satisfaction des patients par rapport à la technique.

Nous avons inclus 248 patients et les avons suivis jusqu’à 6 mois après la mise en place du FSL. L’HbA1c de départ était de 8.1 ± 1.3 %.

Nous mettons en évidence une amélioration significative de l’HbA1c à 6 mois, d’autant plus importante que le diabète était mal équilibré à l’inclusion. Le nombre de contrôles quotidiens se majore significativement suite à l’instauration de la nouvelle technique.

Nous notons une corrélation entre le nombre de scans et le temps passé dans la cible. Le nombre d’hypoglycémies est cependant majoré à 3 et 6 mois, malgré la diminution des doses d’insuline. Le score de satisfaction par rapport à la technique d’autocontrôle augmente significativement, surtout si cela s’accompagne d’une amélioration du contrôle glycémique. Le score de comportement face aux hypoglycémies s’améliore également, sans changement du score de crainte par rapport à la survenue d’hypoglycémies.

L’utilisation du FSL s’accompagne d’une amélioration de l’équilibre glycémique chez les diabétiques de type 1 inclus, surtout s’ils sont mal équilibrés, du fait d’une meilleure compliance aux autocontrôles. La satisfaction des patients par rapport à la technique est meilleure et ils adaptent moins leur comportement pour éviter, dans la vie de tous les jours, la survenue d’une hypoglycémie.

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Session de Diabétologie

Comment guérir un insulinome sans l’opérer ? La révolution...
Pierre H. Deprez, Ivan Borbath Mars 2019

La radiofréquence (RF) est une technique de destruction localisée des tissus par effet thermique. Elle trouve en endoscopie digestive de multiples applications dont certaines sont actuellement bien validées. Une de ses plus belles indications consiste probablement dans l’ablation des insulinomes pancréatiques, dont elle révolutionne la prise en charge. Elle permet en effet d’éviter un geste chirurgical associé à une certaine morbidité, avec un acte technique simple associé à un taux faible de complications. Les limites de la technique et l’efficacité à long terme nécessitent cependant encore des données de validation.

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Session de Thyroïdologie

Surveillance active des microcarcinomes papillaires thyroïdiens
Maria-Cristina Burlacu Mars 2019

L’augmentation récente et universelle de l’incidence du cancer thyroïdien différencié est attribuée majoritairement au dépistage des microcarcinomes papillaires. La surveillance active a été récemment proposée comme première ligne de conduite pour les microcarcinomes à faible risque, c’est-à-dire sans caractéristiques cliniques, radiologiques ou cytologiques de maladie agressive. Cette attitude est équivalente à l’intervention chirurgicale immédiate en termes de progression locale et de survie sans récidive après traitement. Le principal facteur pronostique de progression tumorale est un âge de moins de 40 ans. La surveillance active peut être proposée avec sécurité dans des cas bien sélectionnés de microcarcinome papillaire, mais cela nécessite une très bonne communication entre le médecin et le patient et une prise en charge multidisciplinaire.

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Session de Thyroïdologie

Faut-il s’inquiéter d’un nodule thyroïdien positif au PET-scan ?
Cédric Reichel, Maude Berckmans, François Jamar Mars 2019

La découverte fortuite (appelée incidentalome) de structures focales hypermétaboliques au PET-CT utilisant le 18F-fluorodéoxuyglucose est assez fréquent. Il concernerait environ 1,5 à 2% des cas. La prévalence de cancers identifiés est cependant assez faible, largement en-dessous de 1%. En prenant en compte que le PET-CT est essentiellement effectué chez des patients atteints de cancer, parfois avancé, il est important de ne pas se précipiter sur une mise au point exhaustive dont l’impact clinique peut être limité par rapport au pronostic du patient. De manière synthétique, la mise au point d’anomalies focales rejoint celle de la prise en charge des nodules thyroïdiens, soit une classification échographie rigoureuse et un complément par cytoponction à l’aiguille fine dans les cas proposés par les recommandations en vigueur. Dans le cas d’un hypermétabolisme diffus, une mise au point endocrinienne, clinique et biologique est indiquée.

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Session de Thyroïdologie

Doit-on opérer tous les nodules thyroïdiens de plus de 3 cm de...
Rébecca Fischler, Bernard Corvilain Mars 2019

En dehors de la présence d’un syndrome compressif, il n’y a pas de raisons objectives de proposer une résection chirurgicale de principe basée sur la taille seule pour les nodules de grande taille (3-4 ou 5 cm) cytologiquement bénins. Une grande taille ne semble en effet pas être un facteur de risque de malignité ni entrainer un nombre significativement plus grand de faux négatifs à la ponction. Seule une apparence échographique suspecte semble augmenter de manière significative le risque de faux négatifs et devrait faire envisager dans certains cas une ponction de contrôle ou une chirurgie diagnostique.

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Session de Diabétologie

Le point de vue du néphrologue
Jean-François Cambier Mars 2019

La néphropathie diabétique est actuellement la première cause d’insuffisance rénale chronique terminale. Sa prévention est donc essentielle et implique une prise en charge pluridisciplinaire du patient diabétique reposant sur un contrôle strict de la glycémie dès le début du diabète, de la tension artérielle, avec une place privilégiée pour les IECA ou les Sartans dont l’effet anti-protéinurique est bien démontré, et des autres facteurs de risque cardio-vasculaire. Par ailleurs, l’insuffisance rénale chronique majore de manière significative le risque cardio-vasculaire des patients diabétiques. Les essais cliniques randomisés récemment effectués et impliquant les nouvelles classes d’agents anti-diabétiques (DPP4-inhibiteurs, agonistes du récepteur au GLP-1, SGLT2-inhibiteurs) ont permis de mettre en évidence une protection cardio-vasculaire de plusieurs de ces molécules (empaglifozine, canaglifozine, dapaglifozine, liraglutide, semaglutide, albiglutide et dulaglutide), avec un effet néphroprotecteur surajouté pour les glifozines, le liraglutide et le semaglutide.

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Session de Diabétologie

Le point de vue du cardiologue
Christophe Beauloye Mars 2019

Le diabète est un facteur de risque cardiovasculaire majeur. Il augmente de manière importante le risque d’événements cardiovasculaires à savoir l’infarctus du myocarde ou l’AVC chez nos patients. De plus, une fois que ces dernières complications surviennent, leur pronostic est plus sombre. Récemment, il a été bien mis en évidence que le diabète est également un facteur de risque important de survenue d’insuffisance cardiaque. Les nouveaux traitements anti-hyperglycémiques du diabète de type 2 et particulièrement les inhibiteurs du co-transporteur sodium-glucose-2 ont permis de réduire les événements cardiovasculaires, que ce soit en prévention primaire ou secondaire. Cette classe pharmacologique protège les patients diabétiques de type II de l’insuffisance cardiaque et diminue leur mortalité. L’impact de ces médications sur la survenue d’infarctus ou de syndrome coronarien aigu est plus marginale.

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