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Endocrinologie

Endocrinologie

Effets secondaires endocriniens des opioïdes
Anne Dysseleer, Dominique Maiter Janvier 2023

Les premières traces de l’utilisation de l’opium remontent à l’époque des Sumériens, environ quatre mille ans avant notre ère. Les Egyptiens l’utilisaient pour calmer les pleurs des enfants. Après une plongée dans la pharmacologie des dérivés de l’opium et des opioïdes, nous aborderons leurs effets secondaires endocriniens encore mal connus. L’usage des opioïdes en constante augmentation en pratique médicale et leur mésusage ont permis de découvrir toute une série d’effets secondaires sur les axes régulateurs des fonctions endocriniennes. Ces effets secondaires peuvent impacter fortement l’état de santé et la qualité de vie des patients qui en font un usage chronique. Il est donc très important d’y être attentif.

Nous allons revoir dans cet article les principaux symptômes à rechercher, les examens complémentaires à réaliser et la prise en charge à mettre en œuvre chez ces patients.

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Endocrinologie

Les pièges de la biologie hypophysaire
Damien Gruson Septembre 2022

Le bilan biologique hypophysaire a pour objectif de détecter un excès ou un déficit de production d’hormone. Les méthodes de dosage des différents tests de ce bilan ont fortement évolué au cours des dernières années tant par l’automatisation des immunodosages que par le mise au point de méthode de chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse. La relation clinico-biologique joue un rôle fondamental dans l’évaluation et l’optimisation des dosages mais aussi dans l’aide à l’interprétation des résultats.

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Endocrinologie

Pièges de l’imagerie hypophysaire (présents et à venir…)
Thierry Duprez Septembre 2022

Après un bref rappel historique de l’imagerie diagnostique pituitaire et de la sémiologie de base en IRM, les pièges qui jalonnent l’imagerie pituitaire au quotidien sont évoqués et illustrés. Le risque de faux positifs à vouloir être trop performant dans la détection des micro-lésions, et celui de méconnaître la complexité du diagnostic différentiel des macro-lésions sont majeurs. Les progrès de la technologie ont généré deux pistes récentes d’amélioration : l’IRM corps entier 7 Teslas (7T) et surtout le deep-learning (DL) dont les promesses sont discutées sur base des premières données de la littérature.

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Endocrinologie

Acromégalie : état de l’art en 2022
Philippe Chanson Septembre 2022

L’acromégalie est liée à une hypersécrétion d’hormone de croissance (growth hormone [GH]), par un adénome hypophysaire somatotrope dans plus de 95 % des cas.

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Endocrinologie

Découverte fortuite d’une masse nasopharyngée dans un contexte...
Lara Delcour (1), Marie-Anne Labaisse (2), Carine Hinkeltz (3) Décembre 2018

Le diagnostic différentiel des masses nasopharyngées est large et regroupe principalement trois catégories de lésions : les masses bénignes avec les tumeurs bénignes et les lésions inflammatoires, les tumeurs malignes et les lésions congénitales. L’âge du patient, son contexte clinique, les symptômes associés à la masse et les données iconographiques sont des informations essentielles pour s’orienter parmi les différentes étiologies possibles. Dans un contexte de malformation de l’axe hypothalamo-hypophysaire et en se référant aux origines embryologiques de l’hypophyse, l’hypothèse du tissu hypophysaire ectopique extra-crânien est, bien que rare, une étiologie à évoquer devant une masse nasopharyngée. Cependant, la biopsie avec la réalisation d’un examen anatomopathologique est la seule technique permettant de confirmer l’origine histologique d’une lésion.

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Endocrinologie

Schizophrénie et dysphorie de genre : est-ce juste une...
Bernadette Ibrahim(1), Vinciane Corman(1) Juin 2018

La schizophrénie est une maladie mentale marquée par une dislocation de la personnalité. La dysphorie de genre est la conviction intime, constante et irréversible d’appartenir au sexe opposé à celui originel. La schizophrénie représente un critère d’exclusion au diagnostic de la dysphorie de genre. Des études ont démontré une atteinte thalamique sur deux zones voisines pour ces deux entités. Nous nous posons la question de savoir si ces zones conjointes peuvent être en lien et expliquer ce trouble de l’identité sexuelle chez des patients schizophrènes et dès lors la prise en charge qu’il con-viendrait d’adopter. Nous illustrerons la prise en charge des patients schizophrènes atteints d'une dysphorie de genre, en prenant pour exemple le cas représentatif d'un patient schizophrène de sexe masculin à la recherche de son identité sexuelle avec l'impression d'un « clitoris atrophié » et au bilan biologique, une majoration des androgènes surrénaliens. La prise en charge pour ce patient est complexe et nécessite que l’on se pose les bonnes questions.

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Endocrinologie

Hyperprolactinémie en pratique courante. Ce n’est pas si...
Dominique Maiter Mars 2018

Une hyperprolactinémie observée en pratique courante peut avoir de très nombreuses causes et, lorsqu’elle est modérée (25-100 μg/L) et lorsqu’elle ne s’accompagne pas de symptômes évocateurs, est le plus souvent liée à une autre cause qu’un prolactinome. Parmi celles-ci, on retrouve à l’avant plan une hyperprolactinémie transitoire non confirmée au contrôle ultérieur, une macroprolactinémie (forme circulante particulière qui doit toujours être éliminée de principe), les médicaments hyperprolactinémiants (principalement neuroleptiques et antiémétiques), et une hyperprolactinémie de déconnection en rapport avec une autre pathologie de l’axe hypothalamo-hypophysaire perturbant le contrôle dopaminergique inhibiteur sur la sécrétion basale de prolactine. Ce sont ces différentes causes que nous revoyons dans cet article. Le bilan diagnostique doit toujours en tenir compte, ainsi que de la présence éventuelle concomitante d’un incidentalome hypophysaire, avant de proposer au patient un traitement chronique par agonistes dopaminergiques.

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Endocrinologie

An update on diagnosis and treatment of adult growth hormone...
Orsalia Alexopoulou, Dominique Maiter Mars 2018

Adult growth hormone deficiency (AGHD) is nowadays recognized as a distinct clinical entity and replacement therapy has become a standard practice. The benefits of GH treatment seem to outweigh its potential risks but issues concerning long term efficacy and safety are still a subject of debate. More research is needed in some key areas and it remains essential to monitor patients by means of longitudinal surveillance studies.

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Endocrinologie

L'année en lipidologie : de nouvelles perspectives...
Michel Farnier Mars 2018

De nouvelles approches thérapeutiques sont en développement en lipidologie. L'une des classes les plus importantes est celle des inhibiteurs de PCSK9, protéine qui régule l'activité des LDL récepteurs. Les anticorps monoclonaux humains alirocumab et évolocumab diminuent de 50-60 % le taux de LDL-cholestérol et les premiers résultats des essais de prévention cardiovasculaire ont été présentés cette année. Une inhibition de la synthèse de PCSK9 par un ARN interférent, l'inclisiran, est également en développement. Des espoirs proviennent aussi des inhibiteurs de la protéine 3 de type angiopoiétine, anticorps monoclonaux qui diminuent la production des LDL par les lipoprotéines riches en triglycérides. De plus des oligonucléotides antisens de l'apoCIII (volanesorsen) sont très efficaces pour abaisser les triglycérides avec des résultats encourageants dans le cadre des hyperchylomicronémies familiales. Enfin, des antisens de l'apolipoprotéine(a) sont en études cliniques. Parmi les stratégies agissant plus spécifiquement sur les HDL, plusieurs échecs successifs sont intervenus avec des HDL reconstituées, mais il reste encore en développement certains inhibiteurs de la CETP. Par ailleurs, un nouvel activateur PPARα plus sélectif, le pémafibrate, est testé chez le patient diabétique pour agir sur la dyslipidémie athérogène de ces patients et deux essais de prévention cardiovasculaire utilisant des acides gras oméga 3 en association aux statines sont en cours.

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Endocrinologie

Diagnostic et traitement de l’hypoparathyroïdie
Marie-Christine Vantyghem Mars 2018

La parathormone (PTH), sécrétée par les parathyroïdes, est le principal régulateur de l’homéostasie du calcium. Elle augmente la résorption osseuse et la réabsorption tubulaire rénale du calcium, la 1-alpha hydroxylase, la 1-25 hydroxy-vitamine D et l’absorption intestinale du calcium. Son défaut de sécrétion entraîne une hypoparathyroïdie acquise, parfois transitoire, ou génétiquement déterminée, qui peut apparaître à un âge variable.

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