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Médecine et IA

Réflexion sur l'apport de l'intelligence...
Théophile Godfraind Septembre 2020

L’intelligence artificielle (IA) est l’imitation de l’intelligence humaine par des machines dans lesquelles sont introduits des programmes informatiques. Elle analyse des données et contribue à la prise de décisions. L’ordinateur réalise des tâches accomplies par les humains sur la base d’algorithmes. La loi de Moore constate que la capacité des ordinateurs, qui suit une augmentation exponentielle, double tous les 18 mois. Sur cette base, l’IA dépasserait l’intelligence humaine vers 2050. La machine learning imite la structure et les méthodologies de fonctionnement d'un cerveau humain. Elle est alimentée par les big data qui sont une masse de données hétérogènes qu’elle peut traiter à un rythme bien au-delà des capacités humaines et dans lesquelles elle peut regrouper des données exploitables. À cette branche virtuelle de l’IA s’ajoute la branche physique des robots. Il a été démontré que le diagnostic médical est mieux assuré par les médecins que par les programmes actuels de diagnostic. Toutefois, dans le cas du cancer du sein, bien qu'aucun algorithme d'IA n'ait surpassé les radiologues, un ensemble d'algorithmes d'IA combinés à une évaluation radiologique dans un dépistage à lecteur unique a amélioré la précision globale du diagnostic. Seul le médecin qui fait preuve d’empathie et non la machine, qui en est dépourvue, est habilité à poser un diagnostic. L’information correcte du patient conforte la confiance du malade.

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Endocrinologie et Nutrition

Prise en charge de l’infection du pied diabétique :...
Laura Orioli, Bernard Vandeleene, Dan Putineanu, Caroline Briquet, Hector Rodriguez-Villalobos, Jean-Cyr Yombi Septembre 2020

L’infection est une complication fréquente de l’ulcère du pied diabétique. Elle est reconnue comme un facteur de mauvais pronostic pour le pied et pour le patient. Sa prise en charge est complexe et multi-disciplinaire. Notre article résume les principes généraux de la prise en charge de l’infection du pied diabétique, basés principalement sur les nouvelles recommandations du Groupe de Travail International pour le Pied Diabétique (International Working Group on the Diabetic Foot, IWGDF) et présente les recommandations antibiotiques, basées sur la classification PEDIS, telles qu’elles sont appliquées aux Cliniques universitaires Saint-Luc.

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Neurologie

Le traitement médicamenteux des symptômes moteurs de la...
Eric Mormont Septembre 2020

Cet article présente les différentes classes pharmacologiques et les stratégies thérapeutiques aux différents stades de la maladie de Parkinson. Le traitement actuel est uniquement symptomatique. La lévodopa reste le traitement le plus efficace avec la balance bénéfice/risque la plus avantageuse. Elle constitue le traitement de premier choix pour la plupart des patients. Afin de retarder l’apparition de complications motrices comme les dyskinésies ou l’akinésie de fin de dose, les agonistes dopaminergiques ou les inhibiteurs de la monoamine oxydase de type B peuvent être envisagés en première intention chez les patients jeunes avec une forme peu invalidante de la maladie. Les fluctuations motrices peuvent être améliorées en adaptant le nombre de prise de lévodopa ou en y associant un agoniste dopaminergique, un inhibiteur de la monoamine oxydase ou un inhibiteur de la catéchol-O-méthyl transférase. Les dyskinésies invalidantes justifient parfois une réduction du traitement dopaminergique ou l’usage de l’amantadine. Les patients présentant des complications motrices sévères peuvent bénéficier d’un traitement par Duodopa ou apomorphine sous-cutanée.

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Editorial

Le Louvain Médical, compagnon de votre rentrée
Cédric Hermans Septembre 2020

Longtemps attendue, souvent incertaine, différente et soumise à un certain nombre de contraintes imposées par la crise sanitaire, la rentrée 2020 s’est faite. A cette occasion, la rédaction du Louvain Médical est heureuse de revenir vers vous et de vous proposer un numéro de qualité abordant des sujets variés.

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Médecine Interne

Que retenir des recommandations de la Société Européenne de...
Olivier S. Descamps, Johan De Sutter, Ann Mertens, Caroline Wallemacq, Michel Langlois, Ann Verhaegen, Ernst Rietzschel, Guy De Backer Septembre 2020

Les membres de la Société Belge d'Athérosclérose et de Cardiologie ont revisité en 10 questions les points principaux des nouvelles recommandations de la Société Européenne d’Athérosclérose (EAS) et de Cardiologie (ESC) en matière de traitement des dyslipidémies pour la prévention des Maladies Cardio-Vasculaires Athérosclérotiques (MCVA). Ces nouvelles lignes directrices sont sous-tendues par un certain nombre de concepts-clés parmi lesquels la certitude que le cholestérol LDL est une des causes du développement de l’athérosclérose, que la réduction du cholestérol LDL permet de réduire le risque cardiovasculaire, que ce bénéfice cardiovasculaire est le même quelle que soit la manière dont cette réduction est obtenue (nutrition, statine, ézétimibe, inhibiteur du PCSK9, …) et qu’il n’y a pas de limite inférieure à cet effet et pas de danger aux taux extrêmement bas de cholestérol LDL.

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Hépato-gastroentérologie

Physiopathologie de la NASH : de nouveaux facteurs de risque...
Nicolas Lanthier Septembre 2020

En raison de la prévalence croissante de l’obésité, la maladie hépatique stéatosique d’origine non-alcoolique (NAFLD) est devenue la principale cause de maladie chronique du foie dans le monde. La NAFLD représente un spectre d’atteintes hépatiques de sévérité variable allant de la stéatose isolée à la stéatohépatite non-alcoolique (NASH), une condition avec un risque de fibrose progressive et de développement de cirrhose. L’identification des cas de NAFLD et de NASH est importante afin de prévenir l’aggravation de la maladie et de fournir des outils adéquats pour contrecarrer les facteurs causaux. Les facteurs de risque associés à la NAFLD et à la NASH comprennent les comorbidités cliniques telles que la présence d’un syndrome métabolique plutôt qu’un indice de masse corporelle élevé. D’autres récentes caractéristiques sont identifiées et discutées dans cette article telles que le type d'alimentation, la dysbiose intestinale, la prédisposition génétique, le tissu adipeux brun altéré, les altérations musculaires, la perturbation du rythme circadien ou les produits chimiques environnementaux.

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Dossier port du masque

Le Louvain Médical met le masque à l’honneur
Août 2020

Alors que la pandémie est loin d’être enrayée, que des foyers de contamination se révèlent chaque jour, qu’une seconde vague est de plus en plus redoutée, le Louvain Médical publie ce supplément « Masque ».

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Editorial

Une formidable mobilisation rédactionnelle
Cédric Hermans Mai 2020

 Cette édition « spéciale » du Louvain Médical mérite plus que jamais son appellation. Suscitée par une crise sanitaire mondiale brutale et inattendue, elle était imprévue. Son projet s’est rapidement muté en réalité. Elle s’est concrétisée dans l’urgence, grâce à la mobilisation rapide et exceptionnelle de dizaines d’auteurs d’horizons variés.

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Spiritualité

L’humain n’est pas une tomate qui peut pousser hors-sol
Guibert Terlinden Mai 2020

L’humain vient de l’humus, il en est pétri. Dans la crise, l’humanité de chacun s’est révélée, fragile et immense, y compris par ce qui a manqué douloureusement. Préservons-la comme un trésor inestimable. Enracinons-y notre avenir car hors-sol, notre ‘ADN’ se dénature et meurt.

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Soins intensifs

Prise en charge aux soins intensifs des patients pour...
C. Collienne, D. Castanares-Zapatero, M. Apraxine, C. Beauloye, A. Capes, T. Castelein, C. Debaille, M. Dechamps, L. Gérard, P. Hantson, L-M. Jacquet , V. Montiel, S Pierard, J. Pinto Peireira, A. Robert, O. Van Caenegem, A. Wiart, P-F. Laterre, X. Witteb Mai 2020

Au cours de la pandémie liée au COVID-19, de nombreux patients ont été admis en unité de soins intensifs, mettant en exergue le travail d’une spécialité souvent peu ou mal connue du public. L’insuffisance respiratoire présentée par ces patients, et entrant dans le cadre de la définition de l’ARDS, a nécessité des techniques d’oxygénation et de ventilation non-invasive, invasive et dans les cas les plus sévères d’une assistance extra-corporelle. Ces traitements lourds, associés à des techniques de mobilisation compliquées (décubitus ventral) et aux autres traitements usuels de soins intensifs, chez un nombre important de patients simultanés et dont le pronostic était réservé, a généré une pression importante pour les équipes au lit du malade.

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