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Radiothérapie

Radiothérapie: innovations technologiques majeurs en 2021
Xavier Geets, Antoine Delor, Emmanuel Bonnarens, Françoise Vanneste, Loic Vander Veken Février 2022

Bien que souvent méconnue, la radiothérapie est un traitement local du cancer proposé à près de la moitié des patients dans leur parcours oncologique.

Pour être sûre et efficace, la radiothérapie requiert une extrême précision lors de la délivrance de la dose afin de détruire la tumeur, tout en limitant au maximum l’exposition des organes avoisinants et les toxicités potentielles du traitement.

Dans sa quête incessante de précision, le service de radiothérapie des cliniques universitaires Saint-Luc a bénéficié en 2021 d’innovations technologiques majeures, qui ont révolutionné la prise en charge de nos patients.

Ainsi, le service s’est équipé de l’accélérateur Ethos®, une première en Belgique, offrant une solution de radiothérapie adaptative asservie à l’intelligence artificielle. Cette nouvelle thérapie permet d’adapter automatiquement et rapidement la balistique d’irradiation aux modifications anatomiques du patient, à chacune des séances de radiothérapie.

À côté des changements anatomiques qui surviennent de séance en séance, la respiration est une autre source d’imprécision balistique. Elle induit un mouvement cyclique et souvent irrégulier des tumeurs et des organes du thorax et de l’abdomen supérieur. Afin de s’affranchir de ce mouvement, notre service a mis en place une technique d’irradiation synchronisée à la respiration, ou plus précisément délivrée lors d’apnées répétées du patient induites par la ventilation mécanique.

Enfin, une imprimante 3D est également disponible depuis peu dans le service. Elle permet la création d’objets individualisés aux patients, améliorant ainsi la qualité du traitement et la protection du patient lors de l’irradiation. Lorsque évolution technologique rime avec révolution clinique, soignants et patients ne peuvent que se réjouir de cette radiothérapie de demain, toujours plus personnalisée, efficaces et sûre.

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Psychiatrie infanto-juvénile

Deux axes à retenir pour l'année 2021
Francoise Poncin, Anne Wintgens, Emmanuel de Becker Février 2022

Faisant face aux multiples retentissements de la crise pandémique au niveau de la santé mentale des jeunes patients et de leur entourage, nous avons maintenu notre créativité au sein du Service de Psychiatrie Infanto-Juvénile des Cliniques. Dans le cadre de cette contribution, nous mettons en exergue deux axes pour cette année 2021, le premier concerne une activité clinique spécifique s’appuyant sur la multidisciplinarité et mettant en exergue les volets de prévention, de sensibilisation, de préparation, d’adaptation ; le second implique le domaine de l’enseignement dans une matière aussi complexe que redoutée.

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Pneumologie

Pneumologie: actualités 2021
Charles Pilette, Thierry Pieters, Antoine Froidure Février 2022

L’année 2021 est restée marquée en pneumologie par la progression vers une médecine personnalisée, notamment dans les domaines de l’asthme, des maladies interstitielles ou du cancer broncho-pulmonaire. Dans l’asthme, l’avènement des biologiques anti-IgE et anti-IL-5 (et bientôt anti-IL-4R) permet un sevrage des corticoïdes oraux chez un nombre substantiel de patients, avec des effets bénéfiques additionnels sur les exacerbations ou la fonction pulmonaire (1). Il est dès lors devenu incontournable de référer les patients avec asthme sévère, a fortiori corticodépendant, vers un centre spécialisé (2) ou la prise en charge pourra confirmer/infirmer l’indication d’un biologique (e.a. après exclusion des causes d’asthme difficile) et appliquer, le cas échéant, un protocole de sevrage progressif des corticoïdes oraux (3). Le service participe à une large étude européenne visant à mieux définir les critères de (non)réponse à ces traitements biologiques (4). Dans les maladies interstitielles, une personnalisation de l’approche diagnostique et thérapeutique est également en marche, intégrant l’ensemble des caractéristiques cliniques, radiologiques et biologiques des patients. Un bel exemple est l’identification de mutations des gènes du complexe télomérase, qui a des implications thérapeutiques importantes en termes de réponse aux traitements anti-fibrosants (5) et d’adaptation du traitement immunosuppresseur en cas de transplantation pulmonaire (6). Le service mène aussi des études de phénotypage des maladies interstitielles compliquant les rhumatismes inflammatoires, en collaboration avec le Service de Rhumatologie, ainsi que des explorations fondamentales en immunologie des muqueuses (7). Dans le cancer du poumon, les études cliniques menées en 2021 ont visé à affiner le positionnement de l’immunothérapie anti-PD1/PD-L1 dans le cancer bronchique non à petites cellules, notre service participant à certaines d’entre-elles au sein du centre du cancer. Le service est enfin resté impliqué dans la prise en charge des patients COVID, ainsi que comme centre de référence pour les réactions et contre-indications immuno-allergologiques aux vaccins (8).

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Chirurgie orthopédique et traumatologie

Chirurgie orthopédique et traumatologie: que retenir en 2021?
Maïte Van Cauter, Pierre Pirlot, Pierre-Philippe Guilmot, Loïc Thoreau, Maxime Bonnelance, Gautier Beckers, Hervé Poilvache, Daniel Morcillo, Vincent Druez, Jean-Emile Dubuc, Nadia Irda, Ludovic Kaminski, Simon Vandergugten, Alin Sirbu, Karim Tribak, Dan Février 2022

L’année 2021 nous permet d’éclairer l’impact des techniques mini-invasives en chirurgie d’arthroplastie de hanche, la poursuite des progrès dans l’arthroplastie du genou, la place de stratégies non conventionnelles dans le contrôle des infections d’implants et l’intérêt d’une nouvelle installation pour la réalisation des techniques d’arthroscopie de l’épaule.

L’optimisation des techniques chirurgicales en arthroplastie de hanche permet d’identifier les patients pour lesquels un contrôle sanguin postopératoire s’avère nécessaire mais aussi, dès lors d’optimiser les patients avant l’intervention afin de réduire le risque d’anémie postopératoire et la nécessité d’une transfusion. Le bénéfice de l’arthroplastie du genou n’a jusqu’à présent pas égalé celui de la hanche. Néanmoins, le développement des stratégies de resurfaçage respectant l’anatomie individuelle du patient soutenu par la technologie moderne et particulièrement la robotisation et le recours aux implants sur mesures laisse augurer de progrès significatifs. L’infection constitue une complication redoutable de la chirurgie d’arthroplastie. Aux stratégies classiques viennent s’ajouter de nouvelles approches thérapeutiques comme la chirurgie deux temps en un et une meilleure définition de la place de l’antibiothérapie suppressive au long cours.

Enfin, Il semble qu’une position optimale pour les patients qui bénéficient d’arthroscopies de l’épaule soit celle en décubitus dorsal, évitant les inconvénients des positions semi-assise et en décubitus latéral, la première étant associée à un risque anesthésique accru et la deuxième à des difficultés chirurgicales en cas de conversion vers une voie ouverte et un risque de lésion du plexus brachial.

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Oncogériatrie

L’oncogériatrie fait ses preuves en 2021
Frank Cornélis, Pascale Cornette Février 2022

En oncogériatrie, l’évaluation gériatrique (EG) permet de mieux connaître les besoins en santé des patients âgés atteints de cancer. En 2021, deux études randomisées ont été publiées démontrant que des interventions gériatriques ciblées basées sur l’EG permettent de réduire la fréquence des toxicités liées à la chimiothérapie sans altérer la survie.

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Neurochirurgie

Nouveautés et Innovations en Neurochirurgie, que retenir de 2021
Vincent Joris, Tévi Morel Lawson, Christian Raftopoulos Février 2022

L’année 2021 a connu une série d’avancées en neurochirurgie.

La chirurgie de l’épilepsie réfractaire au traitement médical continue à se perfectionner avec une amélioration des bilans invasifs ainsi qu’un affinement des approches chirurgicales pour limiter toujours plus les atteintes neurologiques tout en réduisant au maximum l’importance des crises comitiales.

La chirurgie des tumeurs cérébrales de son côté bénéficie depuis la nouvelle classification basée en particulier sur la biologie moléculaire d’une meilleure compréhension des évolutions naturelles de ces tumeurs.

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Néphrologie

Mises à jour KDIGO et actualités thérapeutiques en 2021
Valentine Gillion, Johann Morelle, Michel Jadoul, Nathalie Demoulin Février 2022

L’année 2021 a vu la publication de la mise à jour des recommandations internationales (KDIGO) de prise en charge des glomérulopathies. Nous en discutons quelques points clefs pour les 3 glomérulopathies les plus fréquentes chez l’adulte. Nous résumons aussi le bénéfice clinique net, rénal et cardiovasculaire, observé chez les diabétiques de type 2 avec maladie rénale chronique randomisés à la finerenone (vs placebo). Cette molécule enrichit l’arsenal thérapeutique destiné à freiner la progression de la maladie rénale chronique chez le diabétique de type 2. Enfin, nous discutons les résultats d’un essai clinique récent qui montre que la chlorthalidone, un thiazidé, reste efficace dans le traitement de l’HTA chez l’insuffisant rénal sévère, contrairement au dogme en vigueur jusqu’à présent.

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Hématologie

L’année 2021 en hématologie
Marie-Christiane Vekemans, Violaine Havelange, Eric Van Den Neste, Sarah Bailly, Catherine Lambert,Nicole Straetmans, Xavier Poiré, Stefan N. Constantinescu, Cédric Hermans Février 2022

L’année 2021 a été riche en innovations impliquant les maladies hématologiques tant malignes que bénignes, dont les plus pertinentes sont abordées ci-dessous.

- Si le pronostic du myélome multiple a été largement amélioré ces dernières années, cette maladie reste incurable. Les stratégies actuelles visent à obtenir le contrôle optimal de la maladie au diagnostic en utilisant des schémas à 4 drogues afin de retarder la rechute, et chez les patients en rechute, d’utiliser des alternatives innovantes comme l’immunothérapie afin de réarmer efficacement le système immunitaire, un réel espoir pour les patients atteints de cette maladie chronique.

- La prise de charge de leucémie myéloïde chronique est en pleine évolution. Les inhibiteurs de tyrosine kinase ont révolutionné son pronostic depuis 2001 mais sont responsables de toxicités. Un des buts du traitement est actuellement d'obtenir une réponse suffisamment profonde et prolongée pour permettre un arrêt des inhibiteurs de tyrosine kinase et le maintien de la rémission.

- La myélofibrose est un néoplasme myéloprolifératif dont le pronostic reste réservé. Le seul traitement curatif est l’allogreffe de cellules souches périphériques, du moins pour certains patients. Des nouveaux agents thérapeutiques en cours d'étude sont très promoteurs non seulement par leur efficacité sur les symptômes et la splénomégalie mais également par leur potentiel effet anti-fibrotique et réducteur sur le clone muté. Certains agents sont essayés en combinaison avec des inhibiteurs de JAK2.

- Plusieurs études récentes suggèrent que les CAR-T pourraient s’imposer comme traitement de seconde ligne de choix pour patients avec lymphomes agressifs, réduisant secondairement le nombre d’autogreffes.

- Les leucémies myéloïdes aiguës et les syndromes myélodysplasiques avec mutation TP53 restent une population difficile à traiter avec des taux de réponse faibles et de courte durée. L’avènement de l’APR-246, qui restaure l’activité de TP53, va probablement accroître le nombre de répondeurs parmi ces patients à très haut risque.

- Au-delà de son implication bien connue dans la thrombopénie à l’héparine, le facteur plaquettaire 4 (PF4) joue un rôle majeur dans la survenue des très rares thromboses avec thrombopénie observées avec les vaccins COVID-19 à vecteur adénoviral. L’inhibition du FXI devrait s’imposer comme une stratégie prometteuse d’anticoagulation associée à un risque hémorragique moindre alors que l’induction d’un déficit en antithrombine par un ARN interférent permet de prévenir les hémorragies des patients hémophiles A et B avec et sans inhibiteur.

- La prise en charge du purpura thrombocytopénique immun privilégie désormais les thérapies ciblées associées à une toxicité moindre avec des objectifs de numération plaquettaire individualisés.

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Hépato-Gastro-Entérologie

Hépatologie, endoscopie et proctologie : quelques faits...
Nicolas Lanthier, Bénédicte Delire, Géraldine Dahlqvist, Marie Armelle Denis, Tom Moreels Février 2022

L’année 2021 a comporté plusieurs mises au point et avancées en hépato-gastro-entérologie, notamment à destination du médecin traitant généraliste. Des moyens non-invasifs simples sont à sa disposition et validés par la société scientifique européenne de l’étude du foie pour rechercher la présence d’une fibrose hépatique chez les individus à risque (syndrome métabolique ou alcool). Les critères de remboursement de certaines médications contre le virus de l’hépatite B ont été revus. Ils ne comportent plus la réalisation d’une biopsie hépatique systématique et ciblent plus de patients à risque. Concernant la maladie stéatosique métabolique, plusieurs études scientifiques ont été réalisées avec différents types de régimes alimentaires permettant une régression de la maladie. Leurs avantages et inconvénients potentiels sont décrits. Ces régimes peuvent donc être proposés par le médecin traitant. Un domaine de l’endoscopie moins connu est également présenté avec l’utilisation de l’entéroscopie spiralée motorisée qui fait son apparition aux Cliniques universitaires Saint-Luc et qui permettra d’améliorer l’exploration et la prise en charge des maladies de l’intestin grêle. Enfin, les praticiens sont souvent confrontés à la maladie hémorroïdaire. Des recommandations de sa prise en charge ont été rédigées et publiées par un groupe de proctologues experts belges.

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Dermatologie

Dermatologie: que retenir en 2021 ?
Laurence de Montjoye, Axel De Greef, Alexia Degraeuwe, Evelyne Harkemanne, Romane Thirion, Laura Nobile, Pierre-Dominique Ghislain, Marie Baeck Février 2022

Plusieurs innovations sont à mentionner en 2021 dans le domaine de la dermatologie. En particulier dans plusieurs pathologies inflammatoires et immunologiques comme la dermatite atopique, l’urticaire chronique, la pelade ou la maladie de Behçet mais également au niveau oncodermatologique.

Depuis quelques années, la dermatite atopique connaît un nouvel essor avec une meilleure compréhension de son étiopathogénie, la mise en évidence et reconnaissance de comorbidités systémiques associées et l’arrivée des traitements biologiques dans l’arsenal thérapeutique.

Les nouvelles recommandations internationales de 2021 au sujet de l’urticaire chronique clarifient la classification et la prise en charge thérapeutique de cette maladie.

Il existe un espoir de traitement pour les patients atteints de pelade avec des essais prometteurs avec les inhibiteurs de Janus-kinase.

L’apremilast est une nouvelle option thérapeutique remboursée pour les aphtes buccaux dans la maladie de Behçet.

En oncologie, des nouveautés tant au niveau diagnostic que prise en charge voient le jour :

- L’utilisation d’une nouvelle technique d’imagerie cutanée non invasive, la microscopie confocale à réflectance in vivo, permet une prise en charge optimisée des patients présentant des tumeurs cutanées malignes ou suspectes de malignité ;

- La chlorméthine, une chimiothérapie locale en gel est efficace et remboursée pour le traitement des lymphomes T cutanés de type mycosis fongoïde chez les patients adultes ;

- Une nouvelle technique, la photothérapie dynamique en lumière du jour artificielle, fait maintenant partie de l’arsenal thérapeutique du dermatologue dans la prise en charge des patients greffés présentant des kératoses actiniques.

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Cardiologie

Le traitement médicamenteux de l’insuffisance cardiaque chronique
Agnès Pasquet, Anne Catherine Pouleur Février 2022

En cette année 2021, la Société Européenne de Cardiologie a publié de nouvelles recommandations dans la prise en charge des patients avec une insuffisance cardiaque chronique (1).

Classiquement, les patients présentant de l’insuffisance cardiaque sont catégorisés en fonction de la fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG). Trois groupes différents sont reconnus :

- les patients avec une FEVG réduite définie comme une FEVG ≤ 40%. On parle alors d'HFrEF (Heart failure with reduced Ejection Fraction);

- les patients dont la FEVG est comprise entre 41% et 49% c’est-à-dire légèrement réduite, ils sont désignés sous le terme de HFmrEF (Heart failure with midly reduced Ejection Fraction);

- les patients avec signes ou symptômes d’insuffisance cardiaque avec des anomalies cardiaques structurelles ou fonctionnelles et/ou une élévation des peptides natriurétiques et une FEVG> 50% ont une insuffisance cardiaque à fonction préservée HFpEF (Heart failure with preserved Ejection Fraction).

Cet article va revoir les principes de traitement pharmacologique de ces 3 groupes.

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Biologie Hématologique

Une équipe reconstruite et redynamisée
Véronique Deneys, Bénédicte Brichard*, Alice Brochier, Julien Cabo, Katherine Carkeek*, Virginie Chapelle, Corentin Deckers, Anabelle Decottignies*, Jean-Philippe Defour*, Antoine Froidure*, Thibaut Gervais, Claudine Guerrieri, Salwa Hamdash, Sarah Peerae Février 2022

En 2021, un vent nouveau de créativité et de dynamisme a soufflé au sein du service grâce à l’arrivée de deux nouveaux collaborateurs médicaux.

Au sein du laboratoire d’hématologie spéciale, les protocoles diagnostiques en morphologie et en cytométrie de flux sont revus au fur et à mesure et les recommandations pour la recherche et l’interprétation des schizocytes ont été mises à jour. La recherche du syndrome des télomères courts par la technique de Flow-Fish a pris son essor et les indications cliniques sont de plus en plus nombreuses (fibrose pulmonaire, aplasie médullaire, …). Les résultats sont critiques pour la prise en charge des patients et pour le conseil génétique familial.

Le séquençage à haut débit (NGS) révolutionne depuis quelques années la pratique médicale de routine dans le domaine de l’hémato-oncologie. Ce séquençage ciblé permet la recherche de marqueurs à valeur diagnostique, pronostique ou thérapeutique et ouvre ainsi la voie à une médecine plus personnalisée. Le laboratoire de biologie moléculaire hématologique a continué à mettre la technologie au point et peut désormais réaliser un NGS pour l’ensemble des pathologies hémato-oncologiques prévues dans la convention INAMI. Les efforts seront également poursuivis pour développer dans le futur la technique de séquençage de l’ARN conseillée depuis le 1/1/2022 pour 2 pathologies en onco-hématologie.

Le système HLA joue un rôle central dans l’immunité humaine mais il constitue aussi l'un des principaux obstacles à la transplantation d’organe. L’implication des anticorps anti-HLA dans le rejet précoce et tardif est indiscutable. Le laboratoire d’immunologie leuco-plaquettaire a implémenté un nouveau test pour une identification plus spécifique des anticorps anti-HLA cliniquement plus pertinents, permettant de faciliter l’attribution d’un greffon.

Le COVID-19 n’a pas épargné le service de Biologie hématologique et a joué les trouble-fête à la Banque de sang. Non seulement les besoins transfusionnels de certains patients atteints du Sars-CoV-2 ont été assez conséquents, mais le laboratoire d’immunologie érythrocytaire a été confronté à la mise en évidence d’auto-anticorps anti-érythrocytaires induits par le virus, interférant avec les tests de routine et rendant de ce fait la recherche de sang compatible parfois très complexe.

Un des objectifs 2021 du Comité de Transfusion a été de développer le « Patient Blood Management » (PBM) au sein des différents services des Cliniques universitaires Saint-Luc. Le service de néonatologie a été choisi comme service pilote : la volonté a été de s’atteler au deuxième pilier du PBM, c’est-à-dire la diminution des pertes sanguines par la réduction des prélèvements sanguins chez les tout-petits. Un organigramme décisionnel a été établi, présenté aux équipes médicales et soignantes de pédiatrie et implémenté.

Ces différentes initiatives sont le fruit du travail des différentes équipes du service, ayant toujours pour objectif le respect du patient et la volonté de lui offrir une prise en charge optimale.

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Biochimie

Fibroblast Growth Factor 23, une « phosphatonine » associée au...
Damien Gruson Février 2022

Les maladies cardiovasculaires sont liées à une morbidité et une mortalité importantes et sont associées à un impact énorme sur les budgets de santé. Les biomarqueurs jouent un rôle important pour le diagnostic et le pronostic des maladies cardiovasculaires. Le Fibroblast Growth Factor 23, hormone régulatrice du métabolisme phospho-calcique, émerge de plus en plus comme un puissant biomarqueur de risque cardiovasculaire.

Mots-clés

FGF23, biomarqueur, risque cardiovasculaire, phospho-calcique

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Editorial

Nouvelle Année, Nouveaux Défis, Nouveaux Projets
Cédric Hermans Janvier 2022

Même si ce début d’année est dominé par l’incertitude quant à l’issue de la pandémie, c’est avec optimisme que le comité éditorial du Louvain Médical débute résolument 2022.

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Actualité thérapeutique

Sémaglutide (Rybelsus®) – premier agoniste du récepteur au GLP...
Michel P. Hermans Janvier 2022

Le sémaglutide oral (Rybelsus®) est une nouvelle formulation du sémaglutide destinée à l’administration orale de cet agoniste du récepteur au GLP-1 (GLP1-RA). Le sémaglutide oral, récemment commercialisé en Belgique, est destiné au traitement de l’hyperglycémie d’adultes diabétiques de type 2 insuffisamment équilibrés (HbA1c >7.5%) sous metformine, avec ou sans insuline. Les études de phase 3 avec comparateurs actifs ou contre placebo ont montré une efficacité soutenue du sémaglutide oral à réduire l’HbA1c et le poids corporel, dans des populations représentatives de l’histoire naturelle du DT2 et de l’échelonnement progressif des thérapies hypoglycémiantes. L’étude prospective de survenue d’événement cliniques cardiovasculaires graves a confirmé la sécurité d’utilisation de cette nouvelle formulation du sémaglutide.

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Immunohématologie

Tempête sur le O négatif : « dégât collatéral » du Patient...
Véronique Deneys, Louisiane Courcelles, Christine Pirlet, Corentin Streel Janvier 2022

Le Patient Blood Management est une approche multidisciplinaire qui a pour objectif de personnaliser et d’optimiser la transfusion. Outre l’intérêt évident pour le patient, l’application de cette méthodologie permet de réduire la consommation globale en composants sanguins. Un effet collatéral observé est une diminution non proportionnée de tous les composants sanguins selon le groupe sanguin, avec un effet de réduction négligeable portant sur les concentrés érythrocytaires O Rh négatif, déséquilibrant la chaîne d’approvisionnement. Ceci pourrait annoncer une pénurie chronique en ces produits. Il est donc indispensable de rééquilibrer besoins et ressources en composants sanguins en travaillant sur trois leviers d’action : réduire la demande, diminuer le gaspillage et optimiser l’approvisionnement.

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Ama Contacts

Hommage aux professeur·es émérites 2021
Janvier 2022

Chères et chers collègues,

En 2020, notre monde a basculé : un coronavirus a provoqué la plus grande pandémie depuis un siècle. Cette crise sanitaire a profondément impacté notre université et nos deux cliniques universitaires.

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Ama Contacts

« Anti-vaccinateurs : nihil novi sub sole »
Maurice Einhorn Janvier 2022

Un débat parfois virulent sévit depuis la mise au point des premiers vaccins contre la Covid ...

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