Diane Declaye (1), Dominique Maiter (2), Marie Cuvelier (1), Alexia Vanden Daelen (1), Laurence de Montjoye (1), Marie Baeck (1)Novembre 2017
Nous rapportons le contenu de la réunion PEAU’se dermatologique du 10 février 2017, organisée par le Service de Dermatologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et consacrée aux problèmes d’hirsutisme et aux indications des lasers épilatoires. Les orateurs étaient le Professeur Dominique Maiter, Chef du Service d’Endocrinologie aux Cliniques universitaires Saint-Luc et le Docteur Diane Declaye, MACCS en Dermatologie.
Thyrotoxicose secondaire à la prise d’amiodarone : intérêts de...
Florence Dive (1), Dominique Maiter (2), Michel Mourad (3), Jean-Benoit le Polain de Waroux (1), Sébastien Marchandise (1), Cynthia Barbraud (1), Hélène Dano (4), Christophe Scavée (1)Novembre 2017
L’amiodarone est un antiarythmique de classe III selon la classification de Vaughan-Williams, fréquemment prescrit pour contrôler certains troubles du rythme supra-ventriculaires et ventriculaires, en particulier chez des patients présentant une dysfonction ventriculaire. L’hyperthyroïdie sous amiodarone expose à des complications cardiologiques graves, comme illustré à travers les deux cas cliniques décrits. Son diagnostic n’est pas toujours évident et le traitement médical de l’hyperthyroïdie sous amiodarone est complexe.
La prise en charge chirurgicale de l’hyperthyroïdie induite par l’amiodarone représente une option thérapeutique intéressante, pour corriger une thyrotoxicose chez des patients pour lesquels l’interruption de l’amiodarone est considérée comme hasardeuse en raison d’arythmies réfractaires menaçantes.
Un nombre croissant de patients bénéficie d’une bithérapie antiplaquettaire (dual antiplatelet therapy) associant une petite dose d’acide acétylsalicylique et un inhibiteur du récepteur plaquettaire à l’ADP (Clopidogrel, Prasugrel, Ticagrelor), généralement indiquée par la présence d’un stent coronarien et/ou des antécédents de syndrome coronarien aigu. La gestion de cette association d’agents antiplaquettaires à l’occasion de gestes invasifs (opérations, biopsies, ponctions, soins dentaires...) réalisés de façon élective ou en urgence est souvent problématique. Elle doit mettre en balance les risques thrombotiques liés à leur arrêt et les risques hémorragiques liés à leur poursuite. Ce bref article résume les stratégies pratiques de gestion des associations d’antiplaquettaires lors de gestes invasifs.
L’angor stable est un syndrome clinique caractérisé par un inconfort dans la poitrine, les mâchoires, les épaules, le dos ou les bras, qui apparait typiquement à l’effort ou au stress. C’est un syndrome fréquent. Sa prise en charge thérapeutique dépend avant tout du pronostic individuel du patient. Le pronostic dépend de facteurs cliniques et de l’imagerie non invasive. La base du traitement repose sur la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire et sur le traitement pharmacologique. Certains patients bénéficieront également d’une revascularisation percutanée ou chirurgicale.
Un certain nombre d'aliments et de suppléments diététiques peuvent affecter les taux de lipides. Cependant, les données sont limitées quant à leur effet sur la mortalité et la morbidité cardiovasculaires. La levure de riz rouge contient des substances naturelles qui ont une activité inhibitrice de la HMG-CoA réductase. Le manque de standardisation, la grande variabilité entre les différentes marques et le risque d'interaction nous incitent à limiter son utilisation. Bien que les stérols végétaux dans les margarines réduisent le LDL-C, ils n'ont pas été évalués cliniquement. Il existe même des signes d'effets vasculaires nuisibles dans les modèles de souris. Le régime méditerranéen réduit le risque d'événements cardiovasculaires. Il n'y a pas un régime méditerranéen unique, mais plusieurs régimes riches en fruits, légumes, grains entiers, haricots, noix et graines, qui incluent l'huile d'olive comme source importante de graisse
L’association entre cholestérolémie et accidents cardiovasculaires s’estompe avec l’âge, s’annule vers 75 ans, puis s’inverse au 4ème âge. Au 4ème âge, les essais cliniques randomisés sur les effets des statines sont inexistants, et les patients sont très hétérogènes. Chez un patient de 80 ans et plus, l’évaluation de l’état fonctionnel, de son espérance de vie résiduelle et de ses préférences est essentielle lorsqu’un traitement préventif, une statine par exemple, est envisagé. En l’absence de preuves scientifiques solides, le bon sens suggère de cibler au 4ème âge la prescription d’une statine chez les patients en prévention secondaire dont l’espérance de vie dépasse un an, et de ne pas prescrire de statine chez les patients en prévention primaire (y compris les diabétiques), quelle que soit leur cholestérolémie, qu’il convient de ne pas mesurer.
La recherche clinique sur les phases précliniques de la maladie d’Alzheimer est en pleine expansion. Le développement récent de marqueurs permettant de mesurer in vivo la pathologie Alzheimer a ouvert la voie à (1) une recherche visant à comprendre les liens entre pathologie et déclin cognitif; (2) la mise en place d’essais cliniques préventifs. Outre l’autopsie cérébrale, nous disposons aujourd’hui d’analyses du liquide céphalo-rachidien et de radiotraceurs spécifiques des protéines tau et amyloïde. La prochaine décennie s’annonce riche en découvertes avec le raffinement des traceurs tau, des cibles thérapeutiques et de notre compréhension des processus biologiques impliqués dans la maladie.
Une combinaison fixe, composée d’atorvastatine, perindopril, et amlodipine, comme celle utilisée dans l’étude ASCOT vient d’être commercialisée par la firme Servier sous le nom de LIPERTANCE®. C’est l’occasion de rappeler l’intérêt d’une telle double approche ciblant à la fois l’hypertension et l’hypercholestérolémie en prévention cardiovasculaire. Ainsi l’étude ASCOT a prouvé le bénéfice remarquable cardiovasculaire d’une telle combinaison en prévention primaire chez des patients hypertendus présentant un taux de cholestérol modérément élevé.
Ce numéro de juin perpétue la rubrique des résumés de recherche clinique ou MRC. Pour de nombreux étudiants, le mémoire de recherche clinique représente une étape importante de l’accomplissement des études de médecine et le résultat d’un travail de recherche original et de longue haleine.
Caroline Peeters, Alison Coster, Marie Baeck, Dominique Tennstedt, Anne HermanJuin 2017
Nous rapportons le contenu de la réunion PEAU’se dermatologique des Cliniques universitaires Saint-Luc du 21 novembre 2016 consacrée aux dermatoses topographiques. Le Professeur D. Tennstedt, consultant dans le service de Dermatologie des Cliniques universitaires Saint-Luc, a présenté des cas de chéilites et détaillé les dermatites de contact des lèvres. Les Docteurs C. Peeters et A. Coster, assistantes au sein du même service, ont montré différentes pathologiques spécifiques des oreilles et du nez, respectivement.
Mots-clés
Dermatites de contact des lèvres ; dermatoses auriculaires ; dermatoses nasales