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Hépato-gastroentérologie

Les maladies stéatosiques du foie : nouvelle nomenclature,...
Nicolas Lanthier Janvier 2025

Les maladies stéatosiques du foie (SLD) regroupent les affections caractérisées par une accumulation anormale de lipides dans le foie (stéatose hépatique). Elles englobent la maladie du foie liées à l’alcool (ALD), la maladie stéatosique du foie liée à une dysfonction métabolique (MASLD) que l’on appelait auparavant la stéatose hépatique non-alcoolique (NAFLD), la maladie mixte liée à l’alcool et au contexte métabolique (MetALD) et les étiologies plus rares de stéatose hépatique. Elles touchent plus de 30% de la population et représentent la première cause de cirrhose. Toutefois, seule une faible proportion des personnes atteintes de stéatose évolue vers la cirrhose. Ceci est lié à la présence d’une inflammation et d’une souffrance au sein du foie, en plus de la stéatose. Grâce à des efforts conjoints par les différents acteurs de la santé (médecins généralistes, endocrinologues, hépatologues) et des algorithmes simples de prise en charge, un dépistage de la sévérité de cette maladie est possible chez les individus à risque et recommandé par les sociétés scientifiques.

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Hépato-gastroentérologie

Foie et alcool : quel dialogue avec le patient et quelle prise...
Peter Stärkel Janvier 2025

Dans cet article, quelques conseils pour aborder un patient avec une consommation problématique d’alcool sont présentés. De l’approche générale à l’évaluation initiale, le diagnostic puis l’approche thérapeutique, plusieurs aspects sont à prendre en compte pour viser une relation de confiance avec le patient et une prise en charge adéquate.

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Hépato-gastroentérologie

Quel suivi établir après une polypectomie colique ?
Marc Van den Eynde Janvier 2025

Le suivi après la résection d’un polype colorectal est essentiel pour prévenir la récidive des lésions et réduire le risque de cancer colorectal. La qualité de la coloscopie initiale est cruciale. Une coloscopie complète (caecum visualisé), après préparation adéquate, réalisée par un endoscopiste expérimenté (taux de détection des adénomes d’au moins 25%) ayant pratiqué une résection complète des polypes identifiés et émis des recommandations claires pour le suivi ultérieur permet d’assurer un prise en charge optimale et de qualité après résection de polypes colorectaux. Les recommandations actuelles de suivi varient selon le type, le nombre, et la taille des polypes réséqués, ainsi que selon les caractéristiques individuelles du patient. Généralement, pour les patients avec des polypes non avancés (<10mm, 1-2 adénomes tubulaires), un suivi par coloscopie est conseillé dans un délai de 7 à 10 ans tandis que ceux avec des adénomes avancés (taille ≥10mm, présence d’une composante villeuse ou dysplasie de haut grade) ou multiples (≥3) nécessitent un contrôle plus rapproché, souvent dans les 3 à 5 ans. Ce texte détaille les recommandations actuelles de surveillance, les facteurs de risque, et l’importance de personnaliser les approches de suivi.

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Hépato-gastroentérologie

Le syndrome de l’intestin irritable : diagnostic et traitement
Hubert Piessevaux Janvier 2025

Les symptômes du syndrome de l’intestin irritable (SII) comprennent des douleurs abdominales associées à la défécation et des changements dans les habitudes intestinales. La physiopathologie de ce trouble est complexe et combine divers facteurs organiques et psychosociaux. L’impact sur la qualité de vie est significatif, affectant la morbidité, la productivité au travail et l’intégration sociale. Nous soulignons l’importance d’un diagnostic positif basé sur l’histoire clinique, l’examen physique et, dans certains cas, des tests diagnostiques limités. La prise en charge comprend la fourniture aux patients d’un diagnostic clair et l’explication de la physiopathologie de leur condition. Les modifications du style de vie, la supplémentation en fibres et les traitements pharmacologiques tels que les antispasmodiques sont discutés. Nous abordons également la gestion de la douleur, de la diarrhée et de la constipation, le rôle de l’alimentation, la modulation du microbiome et les interventions non pharmacologiques comme la thérapie cognitivo-comportementale et l’hypnothérapie. En conclusion, nous fournissons un guide détaillé pour les cliniciens sur l’identification, le diagnostic et le traitement du SII, avec un accent spécifique sur le système de santé belge.

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Hépato-gastroentérologie

Quand et comment arrêter les inhibiteurs de la pompe à protons ?
Florencia Carbone, Janne M Scheepers, Karen Van den Houte, Jan Tack Janvier 2025

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont la première ligne de traitement pour l’ulcère peptique et la maladie de reflux gastro-œsophagien (RGO). Les directives nationales actuelles indiquent que la thérapie chronique par IPP est indiquée pour l’œsophagite de grade C et D, pour l’œsophage de Barrett, le syndrome de Zollinger-Ellison, ou pour prévenir les ulcères hémorragiques avec une prise chronique d’AINS chez les patients à risque. En soins primaires, les directives proposent une thérapie empirique à court terme par IPP d’un maximum de 8 semaines pour contrôler les symptômes, confirmant un diagnostic putatif de RGO, suivie de l’interruption de la thérapie par IPP. Pourtant, les données disponibles suggèrent une occurrence insuffisante de la réduction de la dose et/ou de l’arrêt. De plus, les IPP sont également utilisés pour le traitement des symptômes dyspeptiques et d’un certain nombre d’autres indications non gastro-intestinales telles que les symptômes ORL et pulmonaires ou pour protéger l’estomac en cas de prise de polypharmacie. Des préoccupations ont émergé concernant l’impact considérable des IPP sur le budget des soins de santé, et un nombre croissant de risques et d’effets secondaires associés à une utilisation chronique. Une étude nationale en cours, l’essai PEPPER, vise à fournir des preuves de qualité pour déterminer la stratégie la plus efficace pour arrêter la prise chronique d’IPP chez les patients pour lesquels il n’y a pas d’indication médicale ferme pour leur utilisation continue.

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Hépato-gastroentérologie

Avancées thérapeutiques et suivi optimisé des maladies...
Olivier Dewit Janvier 2025

Les traitements des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI), ont considérablement évolué au cours des deux dernières décennies. Les avancées thérapeutiques ont permis d’augmenter le contrôle en profondeur des maladies, notamment en atteignant la cicatrisation des lésions. Les objectifs thérapeutiques incluent désormais la cicatrisation muqueuse, essentielle pour prévenir complications et chirurgies. Des stratégies précoces et intensives, telles que le « Top-Down », montrent une efficacité accrue dans la maladie de Crohn. En 2024, de nouveaux médicaments comme le mirikizumab et l’etrasimod apportent de nouvelles possibilités de traitement pour la rectocolite. Une attention particulière est apportée à la calprotectine fécale qui occupe une place prépondérante dans le suivi des MICI. C’est un outil devenu indispensable pour notamment, évaluer l’inflammation, la réponse au traitement et prédire les rechutes. Notre but essentiel demeure l’amélioration de la qualité de vie des patients MICI mais également de tenter de modifier l’histoire naturelle de ces maladies grâce à une surveillance et une gestion optimisées.

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Hépato-gastroentérologie

L’Helicobacter pylori : quels moyens diagnostiques proposer,...
Rodrigo Garcés Duran Janvier 2025

L’Helicobacter pylori est une bactérie Gram négative responsable de gastrites chroniques, d’ulcères gastro-duodénaux et d’adénocarcinomes gastriques, reconnue comme agent carcinogène de classe I par l’OMS. La prévalence mondiale varie considérablement, affectant environ 50% de la population. En Belgique, cette infection est particulièrement fréquente parmi les populations migrantes. Les résistances croissantes aux antibiotiques, notamment à la clarithromycine (21%) et à la lévofloxacine (24%), compliquent les schémas thérapeutiques.

Les thérapies de première ligne incluent des régimes quadruples avec ou sans bismuth, personnalisés si possible selon les résultats des tests de sensibilité antimicrobienne (AST). Une prise en charge spécifique est recommandée pour les cas réfractaires, les enfants et les patients VIH. L’ésoméprazole 2 x 40 mg et le rabéprazole 2 x 20 mg sont plus puissants que les autres inhibiteurs à la bombe à protons (IPP).

Le diagnostic repose sur des tests non invasifs (respiratoire à l’urée, antigène fécal) et invasifs (biopsies pour histologie et AST). Le diagnostic endoscopique repose sur la disposition régulière des veinules collectrices gastriques (RAC), déterminant la réalisation de biopsies complémentaires pour AST. La confirmation d’éradication est essentielle, particulièrement via test respiratoire, après un intervalle de quatre semaines sans antibiotiques et deux semaines sans IPP.

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Hépato-gastroentérologie

Editorial
Nicolas Lanthier, Hubert Piessevaux Janvier 2025

Nous sommes ravis de débuter l’année 2025 avec ce congrès d’hépato-gastroentérologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et de l’UCLouvain !

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Gériatrie

Le projet dynamique de soins : mieux vaut prévenir que… Entre...
Isabelle De Brauwer Décembre 2024

Les soins palliatifs sont reconnus pour améliorer la qualité de vie et la satisfaction des bénéficiaires et de leurs proches, voire même l’utilisation des services de santé. Cependant, ils ne sont introduits que trop peu souvent et trop tardivement auprès des personnes souffrant de maladie(s) chronique(s) avancée(s) – et ce d’autant plus pour celles souffrant de maladies non cancéreuses. Une des principales raisons est la « paralysie pronostique » à laquelle font face les médecins. Les maladies chroniques évolutives ont en effet généralement des trajectoires peu prévisibles, rendant incertain le moment opportun pour introduire les discussions relatives à la fin de vie. Différents outils sont mis à disposition des médecins généralistes afin de repérer les patients et les patientes qui bénéficieraient d’une approche palliative, d’initier de telles discussions et d’évaluer de potentiels besoins non couverts. D’autres outils existent aussi pour guider les conversations à haut potentiel émotionnel auxquels les médecins devraient ajouter des formations à la communication, afin d’acquérir les compétences pour mener ces discussions complexes.

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Ama Contacts

Hommage aux professeur·es émérites 2024
Décembre 2024

Hommage aux professeur·es émérites 2024 du Secteur des sciences de la santé de l’UCLouvain des Cliniques universitaires Saint-Luc du CHU UCL Namur

Jean-Luc Balligand p. 616 Antonella Boschi p. 616 Cécile Delens p. 617 Patrick De Potter p. 617 William D’hoore p. 618 Jean-Émile Dubuc p. 618 Patrick Evrard p. 619 Pierre Goffette p. 619 Perrine Hoet p. 620 Frédéric Houssiau p. 620 Joëlle Leclercq p. 621 Étienne Masquelier p. 621 Michel Mourad p. 622 Benoît Navez p. 622 Raymond Reding p. 623 Étienne Sokal p. 623 Jean-Louis Vanoverschelde p. 624

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