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Gastro-entérologie

Tumeur stromale (GIST) au niveau de l'angle de Treitz
Jeremy Marchal(1), Zaynab Ouadi(1), Benjamin Alexandre(2), Aude Schillaci(1), Didier Deltour(1) Novembre 2017

Les GIST sont des tumeurs mésenchymateuses rares et leur diagnostic préopératoire peut s'avérer difficile. Certaines localisations anatomiques moins accessibles, telles que le duodénum et notamment l'angle de Treitz, ainsi que l'obtention de biopsies peu contributives sont en cause. L'abord chirurgical permet habituellement d'acquérir un diagnostic formel et reste la pierre angulaire du traitement. Devant toute possibilité d'un GIST, même sans diagnostic histologique obtenu, la chirurgie doit être encouragée.

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Chirurgie digestive

Perforation spontanée d’un diverticule de Meckel
Nurcan Yilmaz (1), Daniel Leonard (1), Nora Abbes Orabi (1), Christophe Remue (1), Laurence Annet (2), Cristina Dragean (2), Andrea Penaloza (3), Alexandros Raptis (4), Alex Kartheuser (1) Novembre 2017

Un patient âgé de 39 ans consulte pour de la fièvre accompagnée d’une douleur péri-ombilicale. Le scanner abdominal permet de poser le diagnostic d’un diverticule de Meckel inflammatoire. Le traitement consiste en une diverticulectomie par laparotomie au cours de laquelle une perforation est constatée. Actuellement, il n’existe aucun consensus sur la technique radiologique à utiliser pour poser le diagnostic de cette pathologie. Le traitement est toujours chirurgical. Il n’y a pas d’accord quant à la technique opératoire à privilégier entre une diverticulectomie et une résection du segment intestinal comprenant le diverticule. De plus, le débat persiste sur la voie d’abord à entreprendre même si l’approche la moins invasive est à favoriser.

Mots-clés

Diverticule de Meckel, perforation intestinale, chirurgie

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Dermatologie

Dermatologie et endocrinologie
Diane Declaye (1), Dominique Maiter (2), Marie Cuvelier (1), Alexia Vanden Daelen (1), Laurence de Montjoye (1), Marie Baeck (1) Novembre 2017

Nous rapportons le contenu de la réunion PEAU’se dermatologique du 10 février 2017, organisée par le Service de Dermatologie des Cliniques universitaires Saint-Luc et consacrée aux problèmes d’hirsutisme et aux indications des lasers épilatoires. Les orateurs étaient le Professeur Dominique Maiter, Chef du Service d’Endocrinologie aux Cliniques universitaires Saint-Luc et le Docteur Diane Declaye, MACCS en Dermatologie.

Mots-clés

Hirsutisme, oestrogène, progesterone, syndrome des Ovaires MPK, hyperpilosité, laser, épilation, Alexandrite/Yag

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Ophtalmologie

Occlusion veineuse rétinienne : quel est le rôle de la...
Gianfilippo Nifosì Novembre 2017

L’occlusion veineuse rétinienne est la deuxième affection vasculaire rétinienne la plus fréquente. Son incidence est plus élevée chez le sujet âgé avec des facteurs de risque cardiovasculaire. L’hypertonie oculaire est le principal facteur local. Le rôle de la thrombophilie est important chez les sujets jeunes, les personnes sans facteurs de risque, lorsque l'histoire personnelle est positive pour la maladie thromboembolique veineuse, pendant la grossesse et quand l’occlusion est bilatérale. Dans ces cas, une étude des facteurs congénitaux ou acquis prédisposants doit être menée. Le rôle des nouveaux traitements locaux, du traitement anticoagulant et de la prophylaxie à long terme est discuté.

MOTS-CLÉS

Thrombophilie, circulation rétinienne, hyperviscosité, anticoagulation

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Cardiologie

Thyrotoxicose secondaire à la prise d’amiodarone : intérêts de...
Florence Dive (1), Dominique Maiter (2), Michel Mourad (3), Jean-Benoit le Polain de Waroux (1), Sébastien Marchandise (1), Cynthia Barbraud (1), Hélène Dano (4), Christophe Scavée (1) Novembre 2017

L’amiodarone est un antiarythmique de classe III selon la classification de Vaughan-Williams, fréquemment prescrit pour contrôler certains troubles du rythme supra-ventriculaires et ventriculaires, en particulier chez des patients présentant une dysfonction ventriculaire. L’hyperthyroïdie sous amiodarone expose à des complications cardiologiques graves, comme illustré à travers les deux cas cliniques décrits. Son diagnostic n’est pas toujours évident et le traitement médical de l’hyperthyroïdie sous amiodarone est complexe.

La prise en charge chirurgicale de l’hyperthyroïdie induite par l’amiodarone représente une option thérapeutique intéressante, pour corriger une thyrotoxicose chez des patients pour lesquels l’interruption de l’amiodarone est considérée comme hasardeuse en raison d’arythmies réfractaires menaçantes.

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XXVe Journée de Cardiologie

Mon patient sous bithérapie anti-plaquettaire doit bénéficier...
Cédric Hermans, Catherine Lambert Octobre 2017

Un nombre croissant de patients bénéficie d’une bithérapie antiplaquettaire (dual antiplatelet therapy) associant une petite dose d’acide acétylsalicylique et un inhibiteur du récepteur plaquettaire à l’ADP (Clopidogrel, Prasugrel, Ticagrelor), généralement indiquée par la présence d’un stent coronarien et/ou des antécédents de syndrome coronarien aigu. La gestion de cette association d’agents antiplaquettaires à l’occasion de gestes invasifs (opérations, biopsies, ponctions, soins dentaires...) réalisés de façon élective ou en urgence est souvent problématique. Elle doit mettre en balance les risques thrombotiques liés à leur arrêt et les risques hémorragiques liés à leur poursuite. Ce bref article résume les stratégies pratiques de gestion des associations d’antiplaquettaires lors de gestes invasifs.

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XXVe Journée de Cardiologie

Quel traitement pour l’angor stable ?
David Vancraeynest Octobre 2017

L’angor stable est un syndrome clinique caractérisé par un inconfort dans la poitrine, les mâchoires, les épaules, le dos ou les bras, qui apparait typiquement à l’effort ou au stress. C’est un syndrome fréquent. Sa prise en charge thérapeutique dépend avant tout du pronostic individuel du patient. Le pronostic dépend de facteurs cliniques et de l’imagerie non invasive. La base du traitement repose sur la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire et sur le traitement pharmacologique. Certains patients bénéficieront également d’une revascularisation percutanée ou chirurgicale.

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XXVe Journée de Cardiologie

Le révisionnisme et le négationnisme du bénéfice vs. risque...
Michel P. Hermans Octobre 2017

Le courant révisionniste actuel et scientifiquement infondé qui est dirigé contre la classe toute entière des statines pose une série de problèmes de prise en charge cliniques immédiats (dont le renforcement de l’adhérence médicamenteuse), et expose les patients qui seraient amenés à interrompre intempestivement leur traitement à une recrudescence brutale du risque fatal et non fatal de maladie cardiovasculaire incidente.

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XXVe Journée de Cardiologie

Baisse du cholestérol et diminution de la mortalité...
Thierry Muller Octobre 2017

Un certain nombre d'aliments et de suppléments diététiques peuvent affecter les taux de lipides. Cependant, les données sont limitées quant à leur effet sur la mortalité et la morbidité cardiovasculaires. La levure de riz rouge contient des substances naturelles qui ont une activité inhibitrice de la HMG-CoA réductase. Le manque de standardisation, la grande variabilité entre les différentes marques et le risque d'interaction nous incitent à limiter son utilisation. Bien que les stérols végétaux dans les margarines réduisent le LDL-C, ils n'ont pas été évalués cliniquement. Il existe même des signes d'effets vasculaires nuisibles dans les modèles de souris. Le régime méditerranéen réduit le risque d'événements cardiovasculaires. Il n'y a pas un régime méditerranéen unique, mais plusieurs régimes riches en fruits, légumes, grains entiers, haricots, noix et graines, qui incluent l'huile d'olive comme source importante de graisse

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XXVe Journée de Cardiologie

Une statine au-delà de 80 ans : est-ce raisonnable et utile ?
Octobre 2017

L’association entre cholestérolémie et accidents cardiovasculaires s’estompe avec l’âge, s’annule vers 75 ans, puis s’inverse au 4ème âge. Au 4ème âge, les essais cliniques randomisés sur les effets des statines sont inexistants, et les patients sont très hétérogènes. Chez un patient de 80 ans et plus, l’évaluation de l’état fonctionnel, de son espérance de vie résiduelle et de ses préférences est essentielle lorsqu’un traitement préventif, une statine par exemple, est envisagé. En l’absence de preuves scientifiques solides, le bon sens suggère de cibler au 4ème âge la prescription d’une statine chez les patients en prévention secondaire dont l’espérance de vie dépasse un an, et de ne pas prescrire de statine chez les patients en prévention primaire (y compris les diabétiques), quelle que soit leur cholestérolémie, qu’il convient de ne pas mesurer.

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