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Gériatrie & Gérontologie

Introduction
Benoit Boland, Pascale Cornette, Sophie Jassogne, Marie de Saint-Hubert, Didier Schoevaerdts Septembre 2016

À l’occasion de l’éméritat du Professeur Christian Swine, le réseau gériatrique universitaire namurois (CHU UCL Namur) et le service de gériatrie des Cliniques universitaires Saint-Luc ont organisé en juin 2016 une séance académique, dont trois exposés sont résumés dans les pages suivantes.

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Pédiatrie

Déficience en glycogène phosphorylase kinase hépatique, un...
Coralie De Bruyne, Joseph Dewulf, Mina Komuta, Etienne Sokal Mai 2015

La glycogénose de type IX est une maladie métabolique héréditaire, caractérisée par l’accumulation de glycogène dans le foie suite à la déficience en phosphorylase kinase. Nous rapportons le cas d’un enfant présentant une hépatomégalie avec des transaminases et un lactate postprandial élevés, malgré une activité normale de la phosphorylase kinase érythrocytaire. Nous avons donc exclu, dans un premier temps, le diagnostic de glycogénose de type IX. Cependant, l’étude génétique nous a permis de mettre en évidence une mutation délétère déjà rapportée dans la littérature dans le gène PHKA2, confirmant finalement le diagnostic de glycogénose de type IX liée à l’X. Cette situation souligne le piège de l’activité enzymatique phosphorylase kinase érythrocytaire normale dans le cas des variants appelés XLG2.

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Endocrinologie

Diagnostic d’une hyperplasie macronodulaire bilatérale des...
Corinne Jonas, Christophe Hommel, Julian Donckier Mai 2015

L’hyperplasie macronodulaire bilatérale des surrénales est une affection rare pouvant être à l’origine d’un syndrome de Cushing. Nous rapportons le cas d’un patient présentant des incidentalomes surrénaliens bilatéraux responsable d’un hypercorticisme frustre. Une recherche de récepteurs illégitimes suggère la présence de récepteurs pour la vasopressine et la sérotonine. Aucun traitement spécifique n’étant disponible pour bloquer ces récepteurs, un suivi clinique, biologique et iconographique a été proposé vu l’absence de complications liées à l’hypercorticisme.

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Dermatologie et Hématologie

Sclérose de télangiectasies et thrombose veineuse profonde...
Cécile Courtin, Bernard Bouffioux, Françoise Dobbelaere, Marie-Noëlle Vogeleer, Anaïs Saint-Rémy, Aurélie Coutellier, Jacques Mairesse Septembre 2015

Les thromboses veineuses profondes survenant après une sclérose sont rares. Ces complications surviennent plus fréquemment chez des patients thrombophiles. Nous rapportons deux cas de thrombose veineuse profonde (TVP), survenues dans le décours d'une sclérothérapie, pour lesquels une mutation du gène de la prothrombine (facteur II) a été découverte. Nous expliquons les principes de la sclérose avec le lauromacrogol (polidocanol). Nous résumons les causes de thrombophilie et rappelons les recommandations pour la sclérose chez les patients thrombophiles. Nos deux patientes ont été traitées pour des télangiectasies dans un but esthétique. L'agent sclérosant était le polidocanol à 0,5% (lauromacrogol 400). Celui-ci a été injecté pur et non pas sous forme de mousse. La dose totale injectée lors de la consultation était de 2 ml d'Aethoxysclerol® 0,5% (10 mg de lauromacrogol 400), soit le contenu d'une ampoule. L'anamnèse de ces deux patientes n'avait pas permis de mettre en évidence de facteur de risque particulier. Ces cas ont fait l'objet d'une déclaration d'incident thérapeutique et ils se trouvent dès lors encodés dans la base de données européenne de pharmacovigilance, EudraVigilance, comme l'exige la législation européenne en matière de pharmacovigilance.

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Médecine Interne

Prophylaxie en cas d’exposition non professionnelle au virus...
Jean-Cyr Yombi Septembre 2015

L’infection par le virus de l’immunodéficience (VIH) demeure un problème de santé publique dans le monde. Les jeunes adultes sont ceux qui paient le tribu le plus lourd à l’épidémie du VIH, 40% de nouveaux cas sont recensés dans la tranche d’âge de 15 à 24 ans, c’est-à-dire celle la plus sexuellement active. Il existe quatre opportunités de prévention de l'infection par le VIH. La prophylaxie post-exposition (PEP) par l’administration d’un traitement anti-rétroviral se situe dans la phase de prévention chez les patients exposés en situation post-coïtale. La probabilité de transmission du VIH dépend du type d’exposition, de l’état d’infectivité de la source, de la susceptibilité de la personne ayant été exposée. Le risque pour un individu d’acquérir le VIH après un accident d’exposition peut être calculé en multipliant le risque que la personne source soit VIH positive par le risque lié à l’exposition. La prophylaxie est recommandée lorsque le risque de transmission est supérieur à 1/1000 et est à considérer lorsque le risque est compris entre 1/1000 et 1/10 000. Lorsque le risque de transmission est inférieur à 1/10 000, la prophylaxie n’est pas recommandée. La plupart des lignes de conduites récentes recommandent 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (NRTI) associés soit à un inhibiteur de l’intégrase (INI), soit un inhibiteur de protéase boosté par le Ritonavir (IP/r) .Le traitement est initié idéalement 24h et au plus tard 72h post-exposition et dure 28 jours. Un contrôle de sérologie VIH est réalisé à huit semaines avec un test sanguin de 4ème génération. Enfin lors du suivi des conseils sur les moyens de prévention du VIH seront prodigués.

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Médecine Interne

Et si la santé nous invitait à danser ?
Olivier S. Descamps1, Caroline Daumerie2, Sylvie Bourgeois3, Sarah Fuller4 Septembre 2016

La danse est une activité agréable et simple, que l’on peut pratiquer en solo, en duo ou en groupe. De nombreuses études suggèrent déjà les bénéfices de la danse en matière de santé cardiovasculaire, neurologique et mentale. Elle s’accompagne d’un taux plus élevé d’adhésion, comparativement à des programmes conventionnels d’activité physique. L’implémentation de cette activité, non seulement individuellement pour promouvoir la bonne santé et le bien-être de chacun mais aussi dans le cadre de programmes de prévention, de réadaptation et de traitement de certaines maladies mériterait certainement d’être plus fortement encouragée.

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Endocrinologie et Nutrition

Le liraglutide 3 mg (Saxenda®) : un nouveau médicament de l...
J.P. Thissen Septembre 2015

Le Liraglutide, un analogue du Glucagon-Like Peptide (GLP)-1, prescrit jusqu’à présent dans le diabète sucré de type 2 (0.6-1.8 mg/jour - Victoza®) est désormais disponible pour le traitement de l’excès de poids (3 mg/jour - Saxenda®). En effet, outre ses propriétés insulinostimulantes responsables de son effet anti-hyperglycémiant, il exerce une action anorexigène qui favorise la perte pondérale. Le Liraglutide 3 mg est indiqué dans le traitement de l’obésité (IMC > 30 kg/m2) ou de la surcharge pondérale (IMC > 27 kg/m2) avec au moins une comorbidité. Sa place dans le traitement de l’obésité, particulièrement à long terme, devra être précisée.

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Hématologie

NOACs et maladie thrombo-embolique veineuse: « Translating...
C. Lambert Septembre 2015

Le traitement de la maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) s’est profondément modifié ces dernières années suite au développement et à la validation des nouveaux anticoagulants oraux (NOACs). Nos habitudes thérapeutiques sont en pleine mutation et une série de questions émerge, notamment au sujet de l’utilisation des NOACs dans la pratique quotidienne. Cet article, dans sa première partie, passe en revue les principales études cliniques ayant mené à la validation des NOACs dans la prise en charge de la MTEV. Dans la seconde partie, le Professeur Giancarlo Agnelli*, expert international, nous livre ses expériences et recommandations concernant l’usage des NOACs dans la MTEV.

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Mémoires de Recherche Clinique

Hydrocéphalie chez les enfants de moins de cinq ans : du...
Océane Perdaens, Guus Koerts, Marie-Cécile Nassogne Juin 2016

En pédiatrie, l’hydrocéphalie est une problématique fréquente, en raison de ses nombreuses étiologies, représentant ainsi une menace pour l’espérance de vie et le développement psychomoteur...

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Mémoires de Recherche Clinique

Étude rétrospective épidémiologique de la prise en charge des...
Adrien Maseri, Charles Grégoire, Franck Verschuren Juin 2016

La douleur induite est définie comme une douleur de courte durée, causée par le praticien dans des circonstances prédictibles, susceptibles d’être prévenues par l’utilisation d’une analgo-sédation appropriée...

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