Pourquoi un tel symposium ?
En hiver 2021, alors que les prémisses d’une possible sortie de la crise Covid-19 apparaissaient, plusieurs d’entre nous ont fait le même constat : la médecine de première ligne, cette médecine qui va du cabinet médical individuel ou de groupe aux grandes policliniques urbaines en passant par les maisons de santé, a certes joué un rôle important dans la gestion de la pandémie, mais son potentiel a été insuffisamment exploité, notamment par les autorités en charge des décisions publiques. Ce constat a d’ailleurs été confirmé par des instances internationales telles que l’OMS et l’OCDE. Nous avons dès lors estimé qu’il serait intéressant de lever la tête du guidon, prendre de la distance par rapport à l’ensemble de nos activités déployées pendant la pandémie (soins, dépistage, vaccination…) et organiser un échange d’expériences afin de construire un corpus de connaissances et proposer des recommandations dans quatre pays : Belgique, Canada, France et Suisse. Les points communs partagés par ces quatre pays, que ce soit aux niveaux historique (merci Napoléon !), linguistique, culturel, sociétal, académique et bien sûr du système de santé (couverture universelle, assureurs privés et/ou publics, entre autres), facilitent une telle dynamique d’échanges.