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Médecine Interne Générale

LA TUBERCULOSE : ÉPIDÉMIOLOGIE, ASPECT CLINIQUE ET TRAITEMENT
J.C. Yombi, U.N. Olinga Décembre 2015

La tuberculose est une maladie infectieuse contagieuse provoquée par une mycobactérie du complexe tuberculosis principalement le mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch. La tuberculose existe depuis plus de 120 siècles. En 2013, selon les estimations, 9 millions de personnes l’ont contractée et 1,5 million de personnes en sont décédées, dont 360 000 sujets VIH-positifs. Une des nouvelles caractéristiques de l’épidémie est une augmentation des souches multi-résistantes. On peut distinguer la tuberculose pulmonaire qui est la présentation la plus fréquente (70 à 75% des cas) de la tuberculose extra-pulmonaire. Chez les patients immunodéprimés, plus l’immunodépression est profonde, plus on va voir apparaître des formes non cavitaires, des formes extra-pulmonaires et surtout des formes disséminées. Les techniques moléculaires ont grandement modifié l’arsenal diagnostique. Elles permettent avec une bonne sensibilité et spécificité non seulement d’avoir une réponse rapide quant au diagnostic (entre 2 et 24 heures), mais également une sensibilité simultanée à la rifampicine et à l’isoniazide, ce qui est utile pour le diagnostic des formes multirésistantes. Le traitement met en œuvre une association de quatre anti-tuberculeux de première ligne que sont l’isoniazide, la rifampicine, la pyrazinamide et l’éthambutol.

 

 

 

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Cas cliniques

HYPERTENSION ARTÉRIELLE CHEZ UN AFRICAIN : IL EST ESSENTIEL DE...
B. Buysschaert, D. Maiter, E. Danse, M. Jadoul Décembre 2015

Nous rapportons l’observation d’un patient noir d’origine congolaise hospitalisé dans le service pour insuffisance rénale préterminale dans le contexte d’une hypertension artérielle (HTA) résistante à une polythérapie et également compliquée d’une insuffisance cardiaque sévère. Un diagnostic différentiel de cette hypertension considérée comme HTA essentielle du noir africain a mis en évidence un excès d’aldostérone plasmatique associé à un effondrement du taux de rénine, identifiant ainsi un hyperaldostéronisme primaire. La tomodensitométrie a montré la présence de nodules cortico-surrénaliens bilatéraux. Notre cas illustre l’importance, face à une hypertension artérielle résistante chez un sujet africain d’un bilan étiologique exhaustif.

 

 

 

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Cas cliniques

LITHIASE ET DILATATION DU CANAL CYSTIQUE RÉSIDUEL : UNE FORME...
A. Moulart, O. Borgniet, P. Nguyen ung, P. Damoiseaux Décembre 2015

Au départ d’une situation clinique singulière, nous étudions le syndrome post-cholécystectomie : principales étiologies, procédures diagnostiques recommandées, armes thérapeutiques disponibles.

Nous présentons l’histoire d’un patient de 62 ans, hospitalisé en raison de douleurs de l’hypocondre droit, 12 ans après cholécystectomie. Une véritable néo-vésicule sera visualisée lors du bilan d’imagerie, avec sanction chirurgicale à la clef. Nous confrontons les données de la littérature à la situation clinique vécue.

L’atteinte lithiasique et l’inflammation du canal cystique résiduel sont des causes reconnues du syndrome post-cholécystectomie. L’échographie et/ou la tomodensitométrie permettent habituellement une première approche diagnostique. Le traitement endoscopique constitue le premier choix thérapeutique.

 

 

 

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Cardiologie

MALADIE CORONAIRE CHEZ LA FEMME OU LE RISQUE CORONARIEN N’EST...
A. Pasquet, C. De Maeyer, J. Kefer, S. Gevaert Octobre 2015

* Dans le cadre de la semaine du cœur de la Ligue Cardiologique belge

Même si l’incidence de la maladie coronaire est plus faible chez les femmes le taux de mortalité est plus important que chez les hommes. Le diagnostic de syndrome coronarien aigu est souvent plus difficile chez la femme car les symptômes peuvent être atypiques. Les femmes présentant un infarctus sont en général plus âgées et ont plus de facteurs de risque coronariens. Paradoxalement, les femmes présentent des lésions coronaires moins importantes mais ont plus souvent des symptômes d’angor. Les facteurs de risque cardiovasculaire classiques ont également plus de poids chez la femme et d’autres sont spécifiques des femmes.

 

 

 

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Diabétologie et Nutrition

ÉVALUATION DE L’HYGIÈNE BUCCODENTAIRE DANS UNE COHORTE DE...
C. Tshongo Muhindo,V. Preumont, H. Reychler, D. Rahelic, M. Buysschaert Novembre 2015

Il existe une relation étroite entre le diabète sucré, en particulier le diabète de type 2 et la maladie parodontale. Le diabète augmente le risque d’une telle pathologie et des liens étiopathogéniques ont été évoqués. À l’inverse, la maladie parodontale augmente aussi le risque de (pre)diabète. De plus, certains auteurs ont rapporté une amélioration du contrôle glycémique chez des patients diabétiques qui avaient bénéficié d’un traitement de leur pathologie dentaire. Eu égard à cette association entre les deux maladies, une hygiène buccodentaire correcte est essentielle.

Le but de notre étude a été, via cinq questions, d’évaluer l’hygiène buccodentaire chez 100 patients diabétiques de type 1 ou de type 2, suivis à la consultation externe de diabétologie. Nos résultats montrent que près de 90% des sujets ont au moins un brossage dentaire quotidien et que 60% consultent au moins une fois par an leur dentiste. L’utilisation d’une brosse interdentaire n’est mentionnée que par un quart des patients. Un saignement gingival pendant les soins d’hygiène buccodentaire est rapporté par un tiers des malades, en particulier des diabétiques de type 1. En conclusion, une hygiène buccodentaire est essentielle chez les diabétiques. Nos résultats montrent un bilan relativement satisfaisant qui devrait cependant être davantage optimisé par une politique d’information dans un esprit de prévention, sachant le contexte particulier du diabète.

 

 

 

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Cas cliniques

UNE COLLECTION LIQUIDIENNE D’ORIGINE PANCRÉATIQUE MIMANT UNE...
A. Devaux, B. De Vroey, D. Verset Novembre 2015

L’extension de collection de fluides pancréatiques au niveau scrotal est une complication rare de la pancréatite aigüe. Etant peu connue, cette complication peut mener à des erreurs diagnostiques et des interventions chirurgicales délétères.

Un homme de 48 ans, éthylo-tabagique, ayant déjà fait deux épisodes de pancréatite aigüe, s’est présenté avec une tuméfaction douloureuse du scrotum droit. Après avoir exclu une torsion testiculaire par échographie-doppler, une antibiothérapie a été débutée pour une probable orchi-épididymite. Au vu de plainte de douleurs épigastriques persistantes, un CT abdominal de contrôle a été réalisé, mettant en évidence une aggravation de la pancréatite aigüe d’un stade Balthazar C vers un stade Balthazar E associée à des collections liquidiennes s’étendant jusqu’au niveau des deux canaux inguinaux. Dès lors, le diagnostic de collection liquidienne au niveau scrotal, d’origine pancréatique, complication précoce et de localisation rare d’une pancréatite aigüe, a été posé.

 

 

 

 

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Médecine Interne Générale

LA MALARIA : ASPECT CLINIQUE ET THÉRAPEUTIQUE
J.C. Yombi, U.N. Olinga Novembre 2015

La malaria ou paludisme est une maladie infectieuse due à un parasite du genre plasmodium provoqué par la piqûre d’un moustique de type anophèle (femelle). Avec 660 000 morts en 2010, soit une baisse de 26% par rapport à l’année 2000 dont 90% en Afrique avec près de 86% chez des enfants de moins de 5 ans , la malaria continue de faire des ravages dans les zones endémiques et épidémiques. Les manifestations cliniques sont très diverses, allant des symptômes grippaux avec une fièvre élevée (39 ou 40°C), des frissons, des maux de tête intenses, des douleurs abdominales et des courbatures. Toute fièvre au retour de tropiques chez le voyageur doit faire penser à la malaria jusqu'à preuve du contraire. Le frottis sanguin et la goutte épaisse sont le « gold standard » pour le diagnostic de la malaria. Le traitement doit être instauré rapidement surtout en cas de malaria sévère. L’artésunate est le traitement de choix, la quinine reste un traitement efficace et une alternative valable à l’artesunate.

 

 

 

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Diabétologie et Nutrition

L’EMPAGLIFLOZINE (JARDIANCE®), UN NOUVEL INHIBITEUR SGLT-2...
M. Buysschaert Septembre 2015

ACTUALITÉS - Les inhibiteurs des transporteurs SGLT-2 sont une classe de médicaments glucorétiques qui amènent en parallèle d’une réduction de l’hémoglobine glycatée une perte pondérale et une amélioration de la tension artérielle chez des patients diabétiques de type 2. L’empagliflozine (Jardiance®) est un nouvel inhibiteur SGLT-2, disponible en Belgique depuis juillet 2015. Le but de l’article est de proposer une revue de la littérature récente analysant l’ensemble des effets de Jardiance® par rapport à un placebo ou à certains comparateurs (sitagliptine, glimépiride). L’ensemble des résultats met en évidence les bénéfices cliniques de Jardiance® sur le plan glycémique, pondéral et tensionnel. Les effets secondaires sont essentiellement des infections urinaires ou génitales très modérées. En Belgique, Jardiance® peut être administré en bi – ou trithérapie, y compris en association avec l’insuline basale.

 

 

 

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Médecine Interne Générale

LA LIPOPROTÉINE (A) : RENAISSANCE D’UN FACTEUR DE RISQUE...
O.S. Descamps Septembre 2015

Cinquante ans après sa découverte, l’intérêt clinique pour la Lipoprotéine (a) (Lp(a)) renaît. Et ceci pour trois raisons. Tout d'abord, la génétique avec ses approches par randomisation mendélienne ont permis d’établir un lien clair de cause à effet entre des polymorphismes génétiques responsables de taux élevés de Lp(a) et les maladies cardiovasculaires. D’autre part, de nouvelles associations avec les sténoses valvulaires aortiques de la personne âgée et les maladies thrombo-emboliques de l’enfant ont été découvertes. Enfin, dans les trois prochaines années, seront disponibles de nouveaux traitements capables de réduire le taux de la Lp(a) jusqu’ici irréductibles aux statines. Sur cette base, de nouvelles recommandations à propos de l’utilisation de ce paramètre ont été publiées. Ces perspectives font entrevoir aussi l’importance d’introduire dans nos laboratoires des méthodes plus précises de dosage de la Lp(a).

 

 

 

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Médecine Interne Générale

LE BON USAGE DES ANTIBIOTIQUES EN MÉDECINE GÉNÉRALE : FOCUS...
J.C. Yombi Septembre 2015

Les infections respiratoires et les infections urinaires constituent une part importante des consultations en médecine générale. Il est donc bien clair que leur prise en charge doit être connue, surtout en ces périodes de rationalisation de l’usage des antibiotiques, d’augmentation des résistances et de la diminution sur le marché des nouveaux antibiotiques. La rhinopharyngite, la rhinosinusite, la bronchite sont virales. Leur traitement est souvent symptomatique. Elles évoluent spontanément bien en une semaine. Si les symptômes persistent au-delà de la semaine, il faut craindre une surinfection bactérienne et ce n’est que dans ce cas que les antibiotiques sont nécessaires. La durée du traitement est de 5 à 7 jours. L’infection urinaire est fréquente. Il faut distinguer infection urinaire simple et infection urinaire compliquée. Les facteurs de risque permettent de faire cette distinction. Qu’elles soient simples ou compliquées, les infections urinaires peuvent se compliquer d’un sepsis grave. E.Coli reste le principal agent des infections urinaires. La bactériurie asymptomatique est fréquente, particulièrement chez la femme âgée. Le dépistage et le traitement ne sont indiqués que chez la femme enceinte et chez les patients qui doivent bénéficier d’une instrumentation des voies urinaires. La cystite est une pathologie fréquente et récidivante. Des conseils doivent être prodigués pour éviter la récidive.

 

 

 

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