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Le Genou

L’EXAMEN CLINIQUE DU GENOU
A. Deltour Mai 2016

L’examen clinique permet de déterminer le type d’examen technique utile à l’élaboration du diagnostic. Il doit être systématique et sera influencé par l’anamnèse. Bien conduit, il permettra de faire 90% du diagnostic final.

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Sortie de l'hôpital

LA RÉHABILITATION AMÉLIORÉE OU LE “FAST-TRACK” APRÈS CHIRURGIE...
A. Hartman, D. Leonard, R. Bachmann, N. Abbes Orabi , Ch. Remue, A. Kartheuser, Au nom du groupe intermétiers Fast-Track Mai 2016

La réhabilitation améliorée après chirurgie, ou Fast-Track, est un concept introduit par Henrik Kehlet au Danemark durant les années nonante. C’est un programme qui a pour but de réduire l’impact du stress chirurgical en optimalisant les soins en périodes pré-, per-, et postopératoires. Notre objectif est de revoir, à la lumière de la littérature récente, les différentes mesures du programme de réhabilitation améliorée que nous utilisons depuis 10 ans dans notre unité de chirurgie colorectale.

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Diagnostics en urgence

DOCTEUR, JE SUIS ESSOUFFLÉ : LA PHYSIOLOGIE RESPIRATOIRE AU...
F. Verschuren Mai 2016

Cet article établit quelques-uns des liens fondamentaux entre la physiologie respiratoire de base et la pratique de la médecine clinique telle qu’elle se présente en consultation, quand un patient évoque des symptômes d’origine pulmonaire, ou quand ce patient cherche auprès de son médecin des explications au bon fonctionnement de ses poumons et de sa respiration.

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Diagnostics en urgence

« DOCTEUR, J’AI MAL DE TÊTE »
A. Jeanjean Mai 2016

Les céphalées représentent un motif fréquent de consultation médicale, et s’intègrent dans des tableaux cliniques très variés. Un grand nombre de patients présentent des céphalées primaires, dont le diagnostic est posé à l’anamnèse et qui ne justifient aucun examen complémentaire. Toutefois, certains d’entre eux présentent des céphalées secondaires, engageant parfois leur pronostic vital et un bilan complémentaire est nécessaire, parfois en urgence, pour poser le diagnostic. Les principaux signaux d’alarme sont le caractère brutal de la céphalée, la céphalée d’apparition récente et d’augmentation croissante, les céphalées de la personne âgée et l’existence d’anomalies de l’examen neurologique.

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Pneumologie

BPCO : DE VRAIES NOUVEAUTÉS ?
E. Marchand Mai 2016

La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est une maladie fréquente et grevée d’une morbi-mortalité très importante. Les recommandations internationales GOLD ont récemment proposé une nouvelle classification reposant non plus seulement sur la sévérité du trouble ventilatoire obstructif mais aussi sur les symptômes et le risque d’exacerbation.

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Médecine physique et réadaptation motrice

ÉTUDE RÉTROSPECTIVE SUR LES BÉNÉFICES DE L’ÉCOLE DU DOS À...
V. De Bolle, L. Barras, P. Jassogne Avril 2016

L’école du dos est un moyen thérapeutique pour traiter la lombalgie. Il s’agit d’un programme multidisciplinaire associant une éducation théorique et des exercices physiques. Le contenu, le nombre de séances et leur rythme varie fortement. L’école du dos proposée dans notre institution à la particularité d’offrir non seulement une éducation thérapeutique, mais également une approche cognitivo-comportementale et des exercices de renforcement musculaire progressif. Nous exposons dans cet article notre expérience de l’école du dos et nos résultats obtenus dans une population de 394 lombalgiques à court (évaluation en fin de programme), moyen (évaluation à 6 mois) et long terme (évaluation à 12 mois). Nous évaluons principalement les bénéfices de l’école du dos sur la douleur, l’impact sur la qualité de vie, l’incapacité fonctionnelle et le statut professionnel. Nous démontrons que notre programme d’école du dos apporte un réel bénéfice aux patients traités et que ce bénéfice se maintient à moyen et long terme. De plus, nous observons un haut taux de reprise professionnelle.

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Urgences

UTILISATION DE LA VOIE INTRANASALE EN MÉDECINE D’URGENCE
J.-M. Jacques Avril 2016

L’utilisation de la voie intranasale (IN) pour l’administration des médicaments n’est pas neuve mais encore peu utilisée dans notre pays. La voie IN s’avère un moyen d’accès confortable, aisé et rapide pour l’administration de médicaments, même en situation d’urgence et plus particulièrement pour les patients pédiatriques, avec une efficacité souvent comparable à la voie intraveineuse. La voie IN devient une nouvelle option pour l’urgentiste, pour réaliser une analgésie par opiacés, obtenir une sédation avant procédure par du midazolam ou permettre l’arrêt d’une crise comitiale par une benzodiazépine ou encore antagoniser un surdosage en morphine par la naloxone.

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Dermatologie

PSORIASIS ET GROSSESSE À L’HEURE DES TRAITEMENTS BIOLOGIQUES À...
H. Fierens, M. Baeck Avril 2016

Nous rapportons le cas d’une grossesse exposée à l’ustekinumab avec accouchement à terme d’un enfant en bonne santé. Le psoriasis touche de nombreuses femmes enceintes et son traitement durant la grossesse est un challenge surtout dans les formes sévères. Le psoriasis s’améliore généralement durant la grossesse ; cependant de nombreuses patientes doivent poursuivre un traitement. Outre le traitement local, les UVB restent le traitement de premier choix pour les psoriasis modéré à sévère. En cas de nécessité d’un traitement systémique les biologiques peuvent être envisagés. Les études quant à leur sécurité sont limitées mais les données des différents registres de suivi sont rassurantes. Leur prise imprévue durant le premier trimestre ne pose pas de problème.

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Dermatologie

LE GRANULOME ANNULAIRE GÉNÉRALISÉ : UNE INDICATION D...
C. Mignon, D. Tennstedt Avril 2016

Le granulome annulaire est une maladie bénigne dont on ne connaît bien ni la physiopathologie, ni l’étiologie, ni les comorbidités et dont les traitements sont mal codifiés. L’intérêt de cette observation est de faire le tour des connaissances sur le granulome annulaire dans la littérature, en s’attardant plus particulièrement sur les traitements proposés et le bilan à effectuer.

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Lettre à l'Editeur

L’AUTOTRANSPLANTATION RÉNALE DANS LE LOIN PAIN HAEMATURIA...
J. Ravaux Avril 2016

En juin 2015, nous rapportions le cas d’une patiente de 29 ans, atteinte d’un « Loin Pain Haematuria Syndrome » (LPHS) pris en charge par autotransplantation rénale droite (1). Il s’agissait du deuxième cas d’autotransplantation rénale réalisé aux Cliniques universitaires Saint-Luc pour ce syndrome. Rappelons que ce recours à la chirurgie survenait après une tentative infructueuse de traitement antalgique et de psychothérapie. La patiente avait pu rejoindre son domicile après une semaine d’hospitalisation. On notait alors la disparition des douleurs initialement décrites mais la persistance d’une macro-hématurie à la sortie. Sept mois plus tard, la patiente décrivait des douleurs intenses similaires au niveau du flanc gauche, exigeant à nouveau une thérapie antalgique lourde à base de gabapentine, tramadol et oxycodone. Trois épisodes d’hématurie macroscopique avaient été aussi objectivés depuis l'autotransplantation. Il a alors été décidé de pratiquer une autotransplantation rénale gauche en décembre 2015. La patiente était de retour au domicile au quatrième jour post-opératoire. La fonction rénale était normale mais on notait la persistance d'une hématurie microscopique. Le traitement actuel consiste en la prise de paracétamol à la demande. Ce cas soulevait déjà la place de l’autotransplantation rénale dans la prise en charge de cette entité clinique complexe. Cette nouvelle expérience semble s’aligner sur notre première observation : en effet, la première autotransplantation rénale bilatérale réalisé aux Cliniques universitaires Saint-Luc a permis une disparition des douleurs, avec un follow-up de 28 ans. Notre observation confirme la place légitime de l’autotransplantation rénale comme traitement du LPHS.

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