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Franz Philippart : l’histoire de la médecine, une passion
Maurice Einhorn Juillet 2019

Franz Philippart, qui fut naguère vice-président du Conseil national de l’Ordre des médecins est sans l’ombre d’un doute un homme passionné.

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Science médicale et dérives idéologiques : les leçons de l...
Yves Pirson Juillet 2019

Les médecins de ma génération ont eu la chance d’être témoins et acteurs d’un demi-siècle de progrès extraordinaires de la science médicale, s’accompagnant d’un allongement significatif de l’espérance de vie en bonne santé. Ces progrès ne nous font toutefois pas oublier qu’un bon médecin doit aussi être un médecin bon, à l’écoute et empathique. Il y a entre les deux, entre la « médecine basée sur les preuves » et le colloque singulier, une heureuse tension qui est au coeur du bien-nommé « art de guérir ».

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Juillet 2019

Les médecins de ma génération ont eu la chance d’être témoins et acteurs d’un demi-siècle de progrès extraordinaires de la science médicale, s’accompagnant d’un allongement significatif de l’espérance de vie en bonne santé. Ces progrès ne nous font toutefois pas oublier qu’un bon médecin doit aussi être un médecin bon, à l’écoute et empathique. Il y a entre les deux, entre la « médecine basée sur les preuves » et le colloque singulier, une heureuse tension qui est au coeur du bien-nommé « art de guérir ».

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ECU-Congrès de médecine générale

Stratégie du médecin généraliste face au patient déprimé
Eric Constant Juillet 2019

Le médecin généraliste est confronté tous les jours à des patients présentant des symptômes dépressifs. Il convient tout d’abord pour lui d’établir un diagnostic différentiel correct et d’établir un plan de traitement de première ligne. Souvent, ce premier traitement devra être revu, modifié, complexifié afin de permettre au patient d’obtenir une amélioration symptomatique substantielle et d’arriver à la rémission symptomatique, qui devrait constituer le but de toute prise en charge.

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ECU-Congrès de médecine générale

Comment interpréter et bilanter une perturbation des...
Perrine Vande Berg, Peter Stärkel (1) Juillet 2019

Une perturbation des transaminases peut avoir de multiples étiologies et doit être investiguée de façon systématique et rigoureuse. En premier lieu, il faut tenter d’établir si la perturbation des transaminases est aigue ou chronique. Quoi qu’il en soit, une anamnèse poussée concernant les antécédents personnels et familiaux, l’exposition aux toxiques, la consommation de médicaments ou de compléments alimentaires (ou autre suppléments) doit être réalisée. Par la suite, dans les atteintes aigues nous proposons de réaliser un bilan de base virologique comprenant le dosage de l’antigène HBs (HBs Ag), l’Ac HBc, les anticorps IgM anti-HAV, anti-HEV, anti-HIV et les anticorps IgM anti-EBV/CMV/HSV/VZV. Pour d’autres étiologies, plus rares, il est souhaitable de solliciter un avis spécialisé.

Dans les atteintes chroniques, la consommation d’alcool doit être précisée, le syndrome métabolique recherché et un dosage des sérologies HCV et HBV et un bilan martial (ferritine, saturation de la transferrine) doit être demandé. Dans un second temps, les maladies auto-immunes et génétiques du foie sont à rechercher. Une échographie doppler du foie doit être réalisée dans les atteintes aigues afin d’exclure une atteinte vasculaire et dans les atteintes chroniques afin d’établir la présence de stéatose ou des signes de cirrhose. Tout patient avec une atteinte hépatique aigue sévère ou une atteinte chronique virale (B ou C), auto-immune, métabolique ou génétique doit être référé en milieu spécialisé.

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ECU-Congrès de médecine générale

Docteur, j’ai la main qui picote
Olivier Barbier, Xavier Libouton (1) Juillet 2019

Les plaintes de mains qui fourmillent et s’endorment sont fréquentes. Ces paresthésies sont le plus souvent témoins d’une neuropathie compressive sur un trajet d’innervation de la main. La compression du nerf médian dans le canal carpien est la plus fréquente, suivie de la compression du nerf ulnaire dans le tunnel cubital au coude. Plus rarement, le nerf médian est comprimé au niveau de l’arcade du rond pronateur à l’avant-bras et le nerf ulnaire dans le canal de Guyon au poignet. D’autres sites de compression touchant aussi le nerf radial, essentiellement sous des arcades fibro-musculaires (distribuées depuis le défilé cervico-thoracique jusqu’à la partie distale du membre), de même que des compressions radiculaires au niveau cervical peuvent aussi provoquer des paresthésies. Le diagnostic, essentiellement clinique, peut être aidé particulièrement par l’électromyographie et l’échographie. Le traitement est habituellement conservateur dans les cas débutants, évitant les contraintes sur le nerf et par infiltration de corticoïdes. En cas de persistance, la chirurgie décompressive donne de bons résultats et évite les séquelles si elle est pratiquée suffisamment tôt.

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ECU-Congrès de médecine générale

Docteur, j’ai les doigts qui se rétractent
Xavier Libouton, Olivier Barbier (1) Juillet 2019

Un patient qui consulte pour des doigts qui se rétractent est une situation relativement fréquente en chirurgie de la main. L’anamnèse différenciera le caractère aigu du caractère chronique. En cas de pathologies aigues, un traumatisme est souvent évoqué par le patient. Le diagnostic différentiel comprend une lésion tendineuse ou une atteinte ostéo-articulaire. Elles ne seront pas abordées ici.

Le tableau chronique comprend essentiellement deux entités pathologiques à savoir la maladie de Dupuytren et le doigt à ressaut. Le diagnostic, surtout clinique, peut être aidé par l’échographie si nécessaire. Pour la maladie de Dupuytren, le traitement est habituellement conservateur tant que la paume de la main peut être globalement appliquée sur une surface plane. Une fois que c’est n’est plus possible, un traitement du symptôme, à savoir la rétraction, peut être envisagé. Le traitement actuellement privilégié est celui à base d’injection de collagénase (Xiapex®). Il est important de signaler qu’à l’heure actuelle, il n’est toujours pas possible de soigner la maladie en elle-même. Concernant le doigt à ressaut, le traitement à promouvoir en première intention est l’infiltration. Le recours à la solution chirurgicale d’emblée n’est envisagé que chez des patients présentant un doigt à ressaut secondaire où des études montrent une tendance à la récidive en cas d’infiltrations.

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ECU-Congrès de médecine générale

Docteur, j’ai mal à la main
Olivier Barbier, Xavier Libouton (1) Juillet 2019

Les douleurs ostéo-articulaires de la main et du poignet font essentiellement suite à des phénomènes dégénératifs liés à l’arthrose. Les 2 causes principales de celle-ci sont la dégénérescence spontanée, en relation notamment avec l’âge, et la dégénérescence post-traumatique. Les traumatismes entraînent des lésions ostéo-articulaires directes ou une instabilité secondaire aux déformations osseuses ou aux lésions ligamentaires. Le traitement de l’arthrose primaire, dominée par la rhizarthrose (à la base du pouce) est d’abord conservateur, utilisant les anti-inflammatoires (per os et en massages locaux) et les attelles de repos. Des infiltrations de corticoïdes ou d’acide hyaluronique peuvent constituer une deuxième ligne de traitement. Finalement, la chirurgie par arthroplastie prothétique ou non donne habituellement de bons résultats dans les cas plus sévères. En situation post-traumatique, la reconnaissance précoce d’une instabilité peut permettre une chirurgie de stabilisation évitant les douleurs et les lésions dégénératives secondaires. La radiographie, l’arthroscanner et l’(arthro)-IRM sont les examens de choix pour compléter l’examen clinique.

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ECU-Congrès de médecine générale

Endométriose : quand y penser ?
Jean Squifflet, Vassiliki Samartzi 1 Juillet 2019

Trois étapes jouent un rôle clé dans l’évaluation des patients chez qui on soupçonne une endométriose.

Première étape: antécédents cliniques et symptômes du patient (dysménorrhée, dyspareunie, dyschésie et douleur pelvienne chronique). Bien qu’il n’existe aucun lien entre les symptômes du patient et la présence et la gravité des lésions endométriosiques, le traitement médico-chirurgical mis en place ou proposé dépend du contexte dans lequel l’endométriose est observée.

La deuxième étape est l'examen physique, y compris l'évaluation du fornix vaginal postérieur et du cul-de-sac de Douglas, qui peut détecter des lésions non vues à la RMN et à l'échographie.

La troisième étape est l'imagerie. Une méta-analyse récente n'a révélé aucune différence dans la détection des lésions d'endométriose entre l'imagerie par ultrasons et par résonance magnétique, mais ces examens devraient être effectués par un radiologue ayant une expertise dans ce domaine.

À ce jour, le diagnostic final de l'endométriose est réalisé par laparoscopie avec biopsies des lésions.

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Observations cliniques

Arrêt cardiaque lié à une embolie pulmonaire traité avec...
Carmen Bartha*, Ruxandra-Iulia Milos **, Michele Yerna *, Alina Petrica *** Juillet 2019

L’arrêt cardiaque induit par une embolie pulmonaire (EP) est le plus souvent résistant à la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) conventionnelle. La thérapie avec thrombolyse systémique peut être efficace pour obtenir le rétablissement de la circulation spontanée chez ce type de patients. La thrombolyse pendant la RCP reste controversée en raison des risques de complications hémorragiques sévères. Alors que les investigations nécessaires pour établir le diagnostic d'EP définitif peuvent retarder l'initiation du traitement, lorsque la thrombolyse est envisagée pendant la RCP, le succès de la thrombolyse dépend de la rapidité de son administration. Ainsi, dans certains cas présentant des caractéristiques très révélatrices d’une EP, l'initiation pragmatique de la thrombolyse en cours de RCP pourrait améliorer considérablement le pronostic du patient.

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